Ils en ont fait des promesses de Normands. Demain j’arrête, je coupe, je « quite ». Accrocs à leur iPhone qu’ils étaient. Tentés par la digital detox. Au bout du rouleau, perdus dans les écosystèmes numériques. Dépendants. Et puis le NoPhone est arrivé.
Il ressemble à un iPhone, il pèse le poids d’un iPhone, il a la forme d’un iPhone. Mais en fait, il ne sert à rien. Il est juste là. On peut le prendre dans les mains. À rapprocher des fumeurs qui arrêtent de fumer, et peuvent conserver la gestuelle grâce à l'e-cigarette.
NoPhone est donc une sorte de placebo pour les neuneus du smartphone. Malgré sa similitude, il ne permet ni de téléphoner, ni d’envoyer des SMS, ni de tweeter, ni de recevoir des notifications. Il ne vibre pas, il n’est pas connecté. Il n'est pas intelligent. Il est juste là. On peut le prendre en main et faire semblant. Drôle d’époque. Il existe aussi en version miroir intégré en lieu et place de l’écran.
À quoi peut donc servir ce « miroir » de poche ? À sevrer les utilisateurs de smartphone les plus dépendants. Avec le NoPhone, le geste perdure. Une manière de se « défaire du réflexe-téléphone en douceur ». Mais c’est tout. Il n’a ni la profondeur, ni le contenu. Juste un parfait mirage. Mais avec, exit les soucis de batterie, les chargeurs perdus, les communications hors forfait. Il n’y a qu’à le poser et à le regarder. Attention, tout d'un coup, le monde va vous paraître très slow.
Il ressemble à un iPhone, il pèse le poids d’un iPhone, il a la forme d’un iPhone. Mais en fait, il ne sert à rien. Il est juste là. On peut le prendre dans les mains. À rapprocher des fumeurs qui arrêtent de fumer, et peuvent conserver la gestuelle grâce à l'e-cigarette.
NoPhone est donc une sorte de placebo pour les neuneus du smartphone. Malgré sa similitude, il ne permet ni de téléphoner, ni d’envoyer des SMS, ni de tweeter, ni de recevoir des notifications. Il ne vibre pas, il n’est pas connecté. Il n'est pas intelligent. Il est juste là. On peut le prendre en main et faire semblant. Drôle d’époque. Il existe aussi en version miroir intégré en lieu et place de l’écran.
À quoi peut donc servir ce « miroir » de poche ? À sevrer les utilisateurs de smartphone les plus dépendants. Avec le NoPhone, le geste perdure. Une manière de se « défaire du réflexe-téléphone en douceur ». Mais c’est tout. Il n’a ni la profondeur, ni le contenu. Juste un parfait mirage. Mais avec, exit les soucis de batterie, les chargeurs perdus, les communications hors forfait. Il n’y a qu’à le poser et à le regarder. Attention, tout d'un coup, le monde va vous paraître très slow.