Adieu publiphones



Mercredi 22 Avril 2015

Regardez bien les dernières cabines téléphoniques, bientôt, elles vont disparaître.


Adieu publiphones
Les derniers jours des cabines téléphoniques sont comptés. Comme on peut l’imaginer, d'ici quelques années, les fax, les téléphones fixes et plein d'autres objets périmés vont passer de vie à trépas. C’est un nouveau genre d’obsolescence programmée. D’ici deux ans, les publiphones devraient disparaître du paysage urbain. En contrepartie, les opérateurs se sont engagés à investir dans la publiphonie, afin d’améliorer le réseau en téléphonie mobile 2G dans des zones appelées « zones blanches ». Ces dernières comprennent 170 communes, mal ou peu couvertes. Dans 2 600 autres communes, les efforts de couverture concernent la 3 ou la 4G.

Bientôt, les cabines téléphoniques ne seront qu’un souvenir. Le Sénat a adopté la semaine dernière, un amendement à la loi Macron qui signe leur fin progressive. Une évolution inévitable. En effet, la couverture mobile apporte « un service largement enrichi par rapport aux cabines », explique Emmanuel Macron, le ministre de l’Économie. Et de fait, le taux d’utilisation des publiphones se réduit comme peau de chagrin : moins d’une minute par jour et par cabine. Des installations plus très rentables.

Avant d’être démantelées et recyclées, 65 000 cabines subsistent en France aujourd’hui, contre 300 000 en 1997. Elles restent gérées par la société Orange, opérateur historique. Qu’on se rassure, avant leur éradication pure et simple, quelques spécimens seront conservés pour le musée des télécoms.

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