
Des sols toujours plus convoités
La population active augmente, et à ce titre il n’est pas question de les laisser sans abri. Alors il semble évident de construire convenablement pour loger dignement toutes les populations futures.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les surfaces agricoles les plus fertiles sont convoitées par les industriels du BTP (Bâtiment et Travaux Publics). Par exemple, sur le plateau de Saclay dans l’Essonne où l’université d’excellence Paris Sud est en train de s’installer, les terrains les plus fertiles sont en train d’être colonisés par les grandes constructions accueillant des étudiants et des laboratoires de recherche. Curieusement, les lobbies restent tout à fait actifs et quitte à dilapider les ressources naturelles, les démarches politiques sont prééminentes.
Alors, il reste dans ce plateau de Saclay, et plus exactement sur le Plateau de Moulon, des entités qui souhaitent ne pas prendre en compte les menaces politiques et temporelles. Ainsi, les sœurs du Limon, à Vauhallan, viennent de réhabiliter un ensemble agricole et plus particulièrement potager. A deux pas de Danone, de l’école Polytechnique et de Sup’optique, il est évident que le carré agricole fait tâche.
Les archéologues en processus amont
Pour toute nouvelle construction, les archéologues doivent fouiller le terrain. Et cela peut prendre du temps, et parfois beaucoup trop… C’est tout à fait curieux que pour une construction, les archéologues pourtant très peu nombreux doivent intervenir. Heureusement ! Les vestiges sous terre peuvent s’avérer inestimables, comme ce fut le cas en Alsace où des fossiles furent trouvés « par hasard » au beau milieu de nulle part (Le Monde, « Fossiles, la mine marocaine », 7 janvier 2013). Et en France, ce n’est pas la seule région. La province d’Aix-en-Provence est propice aux constructions compte-tenu de l’activité croissante.
La résidence « Le Petit Prince » aux Milles, au sud d’Aix-en-Provence, non loin du camp de détention pendant l’occupation a permis avant la construction de trouver des œufs de dinosaure, des céramiques méditerranéennes de de l’antiquité. La construction des habitations de grand standing a pris ainsi beaucoup de retard.
Des entrepreneurs du bâtiment peu scrupuleux
Ce que souhaite un promoteur de l’immobilier, c’est construire le plus possible. C’est une source de revenus importants non négligeables. Alors tous les moyens sont bons, notamment d’abréger le plus possible ces fouilles archéologiques obligatoires. Mais comme le souligne Emmanuelle Vaudour, enseignante en science du sol à AgroParisTech, « une fois une bâtiment érigé, les sols sont durablement condamnés ».
Le fait de construire peut donc détruire la mère nourricière naturelle de notre terre. Ce n’est pas facile de tenir tête à une multinationale industrielle qui veut foncer. Néanmoins, dans les zones sensibles où des trésors cachés peuvent surgir, les archéologues peuvent demander plus de temps malgré les pressions et les contraintes diverses.
La population active augmente, et à ce titre il n’est pas question de les laisser sans abri. Alors il semble évident de construire convenablement pour loger dignement toutes les populations futures.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les surfaces agricoles les plus fertiles sont convoitées par les industriels du BTP (Bâtiment et Travaux Publics). Par exemple, sur le plateau de Saclay dans l’Essonne où l’université d’excellence Paris Sud est en train de s’installer, les terrains les plus fertiles sont en train d’être colonisés par les grandes constructions accueillant des étudiants et des laboratoires de recherche. Curieusement, les lobbies restent tout à fait actifs et quitte à dilapider les ressources naturelles, les démarches politiques sont prééminentes.
Alors, il reste dans ce plateau de Saclay, et plus exactement sur le Plateau de Moulon, des entités qui souhaitent ne pas prendre en compte les menaces politiques et temporelles. Ainsi, les sœurs du Limon, à Vauhallan, viennent de réhabiliter un ensemble agricole et plus particulièrement potager. A deux pas de Danone, de l’école Polytechnique et de Sup’optique, il est évident que le carré agricole fait tâche.
Les archéologues en processus amont
Pour toute nouvelle construction, les archéologues doivent fouiller le terrain. Et cela peut prendre du temps, et parfois beaucoup trop… C’est tout à fait curieux que pour une construction, les archéologues pourtant très peu nombreux doivent intervenir. Heureusement ! Les vestiges sous terre peuvent s’avérer inestimables, comme ce fut le cas en Alsace où des fossiles furent trouvés « par hasard » au beau milieu de nulle part (Le Monde, « Fossiles, la mine marocaine », 7 janvier 2013). Et en France, ce n’est pas la seule région. La province d’Aix-en-Provence est propice aux constructions compte-tenu de l’activité croissante.
La résidence « Le Petit Prince » aux Milles, au sud d’Aix-en-Provence, non loin du camp de détention pendant l’occupation a permis avant la construction de trouver des œufs de dinosaure, des céramiques méditerranéennes de de l’antiquité. La construction des habitations de grand standing a pris ainsi beaucoup de retard.
Des entrepreneurs du bâtiment peu scrupuleux
Ce que souhaite un promoteur de l’immobilier, c’est construire le plus possible. C’est une source de revenus importants non négligeables. Alors tous les moyens sont bons, notamment d’abréger le plus possible ces fouilles archéologiques obligatoires. Mais comme le souligne Emmanuelle Vaudour, enseignante en science du sol à AgroParisTech, « une fois une bâtiment érigé, les sols sont durablement condamnés ».
Le fait de construire peut donc détruire la mère nourricière naturelle de notre terre. Ce n’est pas facile de tenir tête à une multinationale industrielle qui veut foncer. Néanmoins, dans les zones sensibles où des trésors cachés peuvent surgir, les archéologues peuvent demander plus de temps malgré les pressions et les contraintes diverses.