
L’agriculteur français, bien précaire
Le paysan agricole français, ne tombe pas souvent malade. Evidemment, habituellement il jouit d’un terrain professionnel en propriété ou en fermage (comprenez en location) qui le met au grand air. Si les bêtes ne sont pas malades, veaux, vaches, cochons, moutons,… et si le blé n’est pas atteint par la pourriture, l’agriculteur a priori ne devrait pas être mal en point. Cet humain, habitué au grand air n’a pas les vapeurs de dioxyde de carbone de la ville en plein nez, et contre les pandémies de grippe, il est dans sa ferme assez isolé pour ne pas l’attraper.
Et pourtant, l’agriculteur possède une sécurité sociale à part : la MSA (Mutualité Sociale Agricole) qui rembourse quasiment au même titre que la protection CMU (Couverture Maladie Universelle), c’est-à-dire le minimum vital…
Ses revenus proviennent de son bétail ou de ses exploitations. En cas de maladie ou de mauvaise météo, même malgré des assurances, il ne peut garantir à moyen terme un revenu. C’est un peu comme le temps, incertain, et même imprévu. Alors qui veut bien être agriculteur aujourd’hui en France ?
Une Europe qui noie les exploitants agricoles
Cerise sur le gâteau, la France agricole fait maintenant partie de l’Europe agricole. Les quotas et les plafonds ont fait leur apparition. La France du Général de Gaulle qui souhaitait une agriculture autosuffisante est bien loin. Dorénavant, c’est au niveau de l’Europe qu’il faut raisonner. Alors avec une Europe élargie, c’est-à-dire agricole, comme la Pologne, la Roumanie, la Hongrie, et même l’Allemagne, le petit paysan français doit se faire une petite place pour continuer à vivre de son exploitation, qui s’avère bien souvent très différente de ses autres compatriotes européens. En effet, les exploitations françaises sont petites, familiales, et qui privilégient la qualité à la quantité. Les coûts d’exploitation ne sont donc pas les mêmes, et les paysans français ont du mal à s’y retrouver.
Alors pour les aider, l’Europe a bien voulu accorder des subventions, qui ne font que diminuer pour bientôt totalement disparaître par un désintérêt total de la politique française.
Des évènements d’extension ukrainienne inquiétants
Les derniers heurts en Ukraine montrent un intérêt certain pour l’entrée dans l’Union Européenne. Pourquoi pas ? Ce pays est essentiellement agricole. Le coût des exploitations est sans commune mesure avec ceux de la France où l’immobilier et la pression des taxes immobilières (entre autres) ne fait que s’accélérer. En témoigne encore dernièrement la volonté du maire de Lyon de créer une ville département pour favoriser la construction industrielle au détriment des exploitations agricoles. Alors, il est certain que sans action, notre agriculture risque de s’altérer encore davantage. Fini les fromages artisanaux ou les jolies viandes du Larzac… Alors, peut-être pourriez-vous faire une bonne action en festoyant à Noël avec une volaille de Bresse, ou un sanglier, un chevreuil qui ne viennent pas de Russie, de Pologne, mais bien de France !
Le paysan agricole français, ne tombe pas souvent malade. Evidemment, habituellement il jouit d’un terrain professionnel en propriété ou en fermage (comprenez en location) qui le met au grand air. Si les bêtes ne sont pas malades, veaux, vaches, cochons, moutons,… et si le blé n’est pas atteint par la pourriture, l’agriculteur a priori ne devrait pas être mal en point. Cet humain, habitué au grand air n’a pas les vapeurs de dioxyde de carbone de la ville en plein nez, et contre les pandémies de grippe, il est dans sa ferme assez isolé pour ne pas l’attraper.
Et pourtant, l’agriculteur possède une sécurité sociale à part : la MSA (Mutualité Sociale Agricole) qui rembourse quasiment au même titre que la protection CMU (Couverture Maladie Universelle), c’est-à-dire le minimum vital…
Ses revenus proviennent de son bétail ou de ses exploitations. En cas de maladie ou de mauvaise météo, même malgré des assurances, il ne peut garantir à moyen terme un revenu. C’est un peu comme le temps, incertain, et même imprévu. Alors qui veut bien être agriculteur aujourd’hui en France ?
Une Europe qui noie les exploitants agricoles
Cerise sur le gâteau, la France agricole fait maintenant partie de l’Europe agricole. Les quotas et les plafonds ont fait leur apparition. La France du Général de Gaulle qui souhaitait une agriculture autosuffisante est bien loin. Dorénavant, c’est au niveau de l’Europe qu’il faut raisonner. Alors avec une Europe élargie, c’est-à-dire agricole, comme la Pologne, la Roumanie, la Hongrie, et même l’Allemagne, le petit paysan français doit se faire une petite place pour continuer à vivre de son exploitation, qui s’avère bien souvent très différente de ses autres compatriotes européens. En effet, les exploitations françaises sont petites, familiales, et qui privilégient la qualité à la quantité. Les coûts d’exploitation ne sont donc pas les mêmes, et les paysans français ont du mal à s’y retrouver.
Alors pour les aider, l’Europe a bien voulu accorder des subventions, qui ne font que diminuer pour bientôt totalement disparaître par un désintérêt total de la politique française.
Des évènements d’extension ukrainienne inquiétants
Les derniers heurts en Ukraine montrent un intérêt certain pour l’entrée dans l’Union Européenne. Pourquoi pas ? Ce pays est essentiellement agricole. Le coût des exploitations est sans commune mesure avec ceux de la France où l’immobilier et la pression des taxes immobilières (entre autres) ne fait que s’accélérer. En témoigne encore dernièrement la volonté du maire de Lyon de créer une ville département pour favoriser la construction industrielle au détriment des exploitations agricoles. Alors, il est certain que sans action, notre agriculture risque de s’altérer encore davantage. Fini les fromages artisanaux ou les jolies viandes du Larzac… Alors, peut-être pourriez-vous faire une bonne action en festoyant à Noël avec une volaille de Bresse, ou un sanglier, un chevreuil qui ne viennent pas de Russie, de Pologne, mais bien de France !