Economie
Aux Pays-Bas, on va pédaler solaire
Aux États-Unis, «Solar Roadways», un projet identique
Elle s’appelle SolaRoad. C’est la première piste cyclable au monde, capable de générer l’énergie qui lui est nécessaire grâce à la lumière du soleil. Longue de 70 mètres, elle vient d’être inaugurée aux Pays-Bas. Aujourd'hui, ce petit tronçon, produit de l’énergie qui sert au réseau électrique local à hauteur de 140 kilowatt d'énergie par heure. À titre de comparaison, cela représente environ 140 cycles de machines à laver. Plus tard, selon la TNO, l'Organisation néerlandaise pour la recherche scientifique, elle pourrait servir pour l’éclairage urbain, alimenter en électricité les bâtiments alentours.
Pour l’heure, pas de caisses de cyclistes dessus. Mais une avancée exceptionnelle en matière d’énergies renouvelables. Ce projet, porté par le ministre de l’Économie, Henk Kamp, marque un pas conséquent dans le développement des axes de circulation écologiques. Certes, SolaRoad ne fait que 70 mètres de long pour le moment. Un petit pas pour le cycliste, mais un pas de géant pour l’écologie.
Il faut imaginer la piste SolarRoad comme un réflecteur qui capte la lumière solaire. La piste, composée de « plaques » de béton de 2,5 mètres sur 3,5 mètres, est recouverte de panneaux solaires tapissés de verre trempé et anti-dérapant. Elle est capable, aussi bien que des panneaux photovoltaïques, de générer de l'énergie électrique. Encore expérimentale, cette piste va être testée pendant deux ans. À terme, l’objectif est de mettre en place d’ici 2020, une route solaire à grande échelle, et rentable commercialement.
Mieux, à l'avenir, SolaRoad devrait permettre de recharger sans fil, les batteries des vélos et des véhicules électriques sur l’intégralité du réseau routier néerlandais. Ce dernier fait 140 000 kilomètres et 25 000 de pistes cyclables. Aux Pays-Bas, le parc de voitures et de vélos électriques est en constante augmentation. Le gouvernement souhaite ainsi multiplier par trois la quantité des énergies renouvelables dans sa consommation électrique d'ici 2020, et être « énergiquement neutre » d'ici à 2050. En Hollande, c'est un projet qui roule.
Pour l’heure, pas de caisses de cyclistes dessus. Mais une avancée exceptionnelle en matière d’énergies renouvelables. Ce projet, porté par le ministre de l’Économie, Henk Kamp, marque un pas conséquent dans le développement des axes de circulation écologiques. Certes, SolaRoad ne fait que 70 mètres de long pour le moment. Un petit pas pour le cycliste, mais un pas de géant pour l’écologie.
Il faut imaginer la piste SolarRoad comme un réflecteur qui capte la lumière solaire. La piste, composée de « plaques » de béton de 2,5 mètres sur 3,5 mètres, est recouverte de panneaux solaires tapissés de verre trempé et anti-dérapant. Elle est capable, aussi bien que des panneaux photovoltaïques, de générer de l'énergie électrique. Encore expérimentale, cette piste va être testée pendant deux ans. À terme, l’objectif est de mettre en place d’ici 2020, une route solaire à grande échelle, et rentable commercialement.
Mieux, à l'avenir, SolaRoad devrait permettre de recharger sans fil, les batteries des vélos et des véhicules électriques sur l’intégralité du réseau routier néerlandais. Ce dernier fait 140 000 kilomètres et 25 000 de pistes cyclables. Aux Pays-Bas, le parc de voitures et de vélos électriques est en constante augmentation. Le gouvernement souhaite ainsi multiplier par trois la quantité des énergies renouvelables dans sa consommation électrique d'ici 2020, et être « énergiquement neutre » d'ici à 2050. En Hollande, c'est un projet qui roule.
