
Une entreprise qui s’arrache la chemise
Les deux mille quatre cent employés de l’enseigne détenue par Kering (PPR) subissent des négociations interminables qui n’en finissent plus entre les différents syndicats. La situation est alarmante, puisque l’agile Kering a exigé un accord majoritaire des syndicats. C’est un peu à l’image d’un partage des vêtements, et pourtant rien de divin là-dedans. La situation est extrêmement pragmatique, et le dialogue entre syndicats tourne à la discorde. La réelle confusion de la situation oblige la Direction de La Redoute à informer le Tribunal de commerce des difficultés financières de l’exploitation, compte-tenu de l’arrêt du financement de la maison mère Kering (Le Monde du 23 mars 2014).
Le projet à entériner doit supprimer presque la moitié des employés. Les mesures sociales qui sont prises n’ont pas réussi à déboucher. La situation est tellement alarmante que la maire de Lille, Martine Aubry a supplié les syndicats de signer un accord pourtant généreux de Kering. Le Groupe de François-Henru Pinault devrait livrer un chèque de 200 millions d’euros pour prendre en compte ce plan social très dur.
Le tribunal de commerce ne fera pas dans la dentelle. Il appliquera la loi et la sanction pour les salariés risque d’être très lourde à porter. Ces hommes et ces femmes engagées pour ce spécialiste de la vente à distance Roubaisien qui marque les périodes fastes de l’après-guerre et l’émancipation du confort dans les ménages français.
Aveuglement sur les changements de « collection »
Serait-ce précurseur d’un phénomène qui risque de faire boule de neige en France ? Les syndicats sont ici complètement responsables d’un échec des négociations. Mais le problème reste ancien. L’entreprise sous influence très forte des syndicats a campé sur ses positions sans se soucier des nouveaux concurrents venus d’Europe mais aussi de continents plus lointains. Alors, les produits ne sont plus si attractifs. Les catalogues ont laissé la place aux magasines électroniques, se mettant volontairement à dos des clients fidèles qui n’ont pas baigné dans la culture internet.
Ces éléments ont été dénoncés par plusieurs salariés qui ont alarmé sur la dérive et l’emprise des syndicats (selon le magazine Marianne à paraître). C’est sans doute un histoire d’ego et d’ambition personnelle, puisque la politique locale se mélange à tout cela. Un des délégués CGT par exemple se présente sur une liste Lutte Ouvrière de Roubaix, et pourrait bien aussi pousser pour reprendre manu militari l’entreprise au risque de réellement délaver le linge de l’entreprise de manière définitive et tout benner au final.
Les deux mille quatre cent employés de l’enseigne détenue par Kering (PPR) subissent des négociations interminables qui n’en finissent plus entre les différents syndicats. La situation est alarmante, puisque l’agile Kering a exigé un accord majoritaire des syndicats. C’est un peu à l’image d’un partage des vêtements, et pourtant rien de divin là-dedans. La situation est extrêmement pragmatique, et le dialogue entre syndicats tourne à la discorde. La réelle confusion de la situation oblige la Direction de La Redoute à informer le Tribunal de commerce des difficultés financières de l’exploitation, compte-tenu de l’arrêt du financement de la maison mère Kering (Le Monde du 23 mars 2014).
Le projet à entériner doit supprimer presque la moitié des employés. Les mesures sociales qui sont prises n’ont pas réussi à déboucher. La situation est tellement alarmante que la maire de Lille, Martine Aubry a supplié les syndicats de signer un accord pourtant généreux de Kering. Le Groupe de François-Henru Pinault devrait livrer un chèque de 200 millions d’euros pour prendre en compte ce plan social très dur.
Le tribunal de commerce ne fera pas dans la dentelle. Il appliquera la loi et la sanction pour les salariés risque d’être très lourde à porter. Ces hommes et ces femmes engagées pour ce spécialiste de la vente à distance Roubaisien qui marque les périodes fastes de l’après-guerre et l’émancipation du confort dans les ménages français.
Aveuglement sur les changements de « collection »
Serait-ce précurseur d’un phénomène qui risque de faire boule de neige en France ? Les syndicats sont ici complètement responsables d’un échec des négociations. Mais le problème reste ancien. L’entreprise sous influence très forte des syndicats a campé sur ses positions sans se soucier des nouveaux concurrents venus d’Europe mais aussi de continents plus lointains. Alors, les produits ne sont plus si attractifs. Les catalogues ont laissé la place aux magasines électroniques, se mettant volontairement à dos des clients fidèles qui n’ont pas baigné dans la culture internet.
Ces éléments ont été dénoncés par plusieurs salariés qui ont alarmé sur la dérive et l’emprise des syndicats (selon le magazine Marianne à paraître). C’est sans doute un histoire d’ego et d’ambition personnelle, puisque la politique locale se mélange à tout cela. Un des délégués CGT par exemple se présente sur une liste Lutte Ouvrière de Roubaix, et pourrait bien aussi pousser pour reprendre manu militari l’entreprise au risque de réellement délaver le linge de l’entreprise de manière définitive et tout benner au final.