
Opération de démantèlement de réseau
Une opération de très grande ampleur est en cours dans onze départements français, organisée par la Brigade Nationale d’Enquêtes Vétérinaires et Phytosanitaires (BNEVP). Elle vise à enquêter et agir fermement contre un trafic de viande chevaline et de viande en gros.
C’est le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Marseille qui a ouvertement soulevé le problème et qui dirige actuellement cette enquête. Ce sont principalement les départements du Sud de la France qui sont visés.
L’affaire est autrement plus importante que la dernière en date qui a fait scandale dans les plats cuisinés où le bœuf était remplacé par de la viande de cheval. En effet, ce sont des chevaux malades ou qui étaient des cobayes pour les laboratoires pharmaceutiques, soit pour tester de nouveaux produits, soit pour créer des vaccins et produire les sérums antitétaniques, antirabiques et antivenimeux. Tous ces chevaux sont déclarés impropres à la consommation grâce à un certificat et à une puce introduite dans le corps, qui attestent que la bête ou le cadavre ne peuvent pas être utilisée dans la filière alimentaire.
Or, des plaintes ont été enregistrées et permettent d’identifier un ou plusieurs trafics de vente d’animaux impropres à la consommation. Les carnets de santé étaient falsifiés et les bêtes transitaient sans soupçons à l’étranger : France, Hollande, Belgique, Espagne. Il s’agit complètement d’un problème de traçabilité qui serait à l’origine de tels abus.
Ainsi, un centre équestre ardennais s’est vu abuser par un acheteur qui aurait pris deux chevaux afin de les traiter comme il se doit pour leur assurer une retraite bien méritée. En fait les chevaux, malgré eux et leurs propriétaires sont partis à la boucherie.
Hausse de la TVA : une véritable boucherie pour le monde équin
C’est Bruxelles qui a rattrapé la France dans cet écart de TVA. Cette augmentation de TVA de 13% va faciliter l’accès à l’abattoir de milliers de chevaux et la mise en abandon de plusieurs centaines de centres équestres.
La clientèle des centres équestres est avant tout une clientèle de particuliers, et il semble certain pour un sport déjà onéreux, que les habitudes changent avec cette hausse des tarifs à prévoir.
N’oublions pas que les centres équestres fonctionnent comme une ferme, à savoir qu’ils sont aussi une forme d’agriculture. Et il semble bien maladroit de taper un peu plus sur ces agriculteurs, comme le dénonce très ouvertement la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FNSEA).
Un gâchis pour du hachis
Outre briser une filière sportive « agricole » avec cette hausse de la TVA, le nouveau scandale de trafic de viande de cheval pourrait insidieusement être nourri avec des bêtes au chômage technique.
Heureusement que tous les cavaliers sont des amoureux de leurs bêtes, et la filière équine compte bien sur eux pour ne pas laisser choir cette activité agricole très « affective ».
Une opération de très grande ampleur est en cours dans onze départements français, organisée par la Brigade Nationale d’Enquêtes Vétérinaires et Phytosanitaires (BNEVP). Elle vise à enquêter et agir fermement contre un trafic de viande chevaline et de viande en gros.
C’est le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Marseille qui a ouvertement soulevé le problème et qui dirige actuellement cette enquête. Ce sont principalement les départements du Sud de la France qui sont visés.
L’affaire est autrement plus importante que la dernière en date qui a fait scandale dans les plats cuisinés où le bœuf était remplacé par de la viande de cheval. En effet, ce sont des chevaux malades ou qui étaient des cobayes pour les laboratoires pharmaceutiques, soit pour tester de nouveaux produits, soit pour créer des vaccins et produire les sérums antitétaniques, antirabiques et antivenimeux. Tous ces chevaux sont déclarés impropres à la consommation grâce à un certificat et à une puce introduite dans le corps, qui attestent que la bête ou le cadavre ne peuvent pas être utilisée dans la filière alimentaire.
Or, des plaintes ont été enregistrées et permettent d’identifier un ou plusieurs trafics de vente d’animaux impropres à la consommation. Les carnets de santé étaient falsifiés et les bêtes transitaient sans soupçons à l’étranger : France, Hollande, Belgique, Espagne. Il s’agit complètement d’un problème de traçabilité qui serait à l’origine de tels abus.
Ainsi, un centre équestre ardennais s’est vu abuser par un acheteur qui aurait pris deux chevaux afin de les traiter comme il se doit pour leur assurer une retraite bien méritée. En fait les chevaux, malgré eux et leurs propriétaires sont partis à la boucherie.
Hausse de la TVA : une véritable boucherie pour le monde équin
C’est Bruxelles qui a rattrapé la France dans cet écart de TVA. Cette augmentation de TVA de 13% va faciliter l’accès à l’abattoir de milliers de chevaux et la mise en abandon de plusieurs centaines de centres équestres.
La clientèle des centres équestres est avant tout une clientèle de particuliers, et il semble certain pour un sport déjà onéreux, que les habitudes changent avec cette hausse des tarifs à prévoir.
N’oublions pas que les centres équestres fonctionnent comme une ferme, à savoir qu’ils sont aussi une forme d’agriculture. Et il semble bien maladroit de taper un peu plus sur ces agriculteurs, comme le dénonce très ouvertement la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FNSEA).
Un gâchis pour du hachis
Outre briser une filière sportive « agricole » avec cette hausse de la TVA, le nouveau scandale de trafic de viande de cheval pourrait insidieusement être nourri avec des bêtes au chômage technique.
Heureusement que tous les cavaliers sont des amoureux de leurs bêtes, et la filière équine compte bien sur eux pour ne pas laisser choir cette activité agricole très « affective ».