Chute économique de le France. Prédictible ou subie ?



Lundi 16 Décembre 2013

62% des français estiment que la France, selon le sondage de clameo.fr fait face à un « déclin durable » alors que seulement 37% pensent que l’hexagone vit une « situation passagère » difficile. Mais depuis la crise économique de 2008, la nation Gaullienne pouvait-elle anticiper tout cela ?


Chute économique de le France. Prédictible ou subie ?
Des prédictions aussi fiables que le mouvement pas toujours prévisible des astres
La crise de 2008, d’origine économique a donné déjà un bon coup de fouet à la France. Et la plupart des économistes, selon leur formation, leur éthique ou leurs confessions économiques, qu’elles soient à tendance Ricardo ou Marseilloises. ou encore d’autres courants forts, se sont entredéchirés maladroitement. Effectivement, tous les signes précurseurs d’une crise n’étaient pas réunis. La presse s’est emparée de faits-divers économiques et de meurtres entrepreneuriaux, de l’affaire Kerviel à la Société Générale aux scandales de fermetures disgracieuses comme celles de Molex et Continental dans le monde de l’automobile.
Pas de réaction franche qui susciterait une alarme à propose d’une interaction entre le PIB du pays, le chômage, une fermeture des entreprises, une augmentation de la dette publique.
Alors, les économistes s’écharpent, se fustigent, comme dans diverses émissions cérébrales comme « C dans l’air » animé par le journaliste Yves Calvi aujourd’hui célèbre (et talentueux) grâce à ses débats houleux comme ceux de la crise économique de 2008.
Et pourtant, la crise économique ne bat pas son plein : il s’agit de balbutiement pas aussi importants que la crise de 1929.
Certains économistes prédisent une crise éphémère. Et les politiques comme Jacques Chirac à l’époque, sont rassurés. Hélas, le problème persiste, de plus en plus fort, sous le règne de Nicolas Sarkozy. Et les économistes, pourtant pour les plus pertinents apolitiques, divergent encore plus tant sur l’ampleur que sur la durée.
Une crise qui dure inexorablement

Ce n’est pas un hasard, si Nicolas Sarkozy prend par la main le Président de Renault, Carlos Ghosn, lors d’une virée commune à Sandouville, l’usine qui produit à l’époque le haut de gamme du losange. Le Président ne supporte pas la mise sous contrainte trop forte des fournisseurs de Renault, qui ont pour certains été contraints de fermer compte-tenu de délocalisations bien plus avantageuses pour le constructeur français.
Et le sujet n’en finit pas de s’amplifier, après un bref regain dans les années 2010/2011. Les économistes s’alarment de voir cette crise qui dure et qui s’avère dévastatrice tant en termes d’emplois que d’intensité commerciale.

Les économistes sont-ils écoutés ?

Finalement sous le mandat du Président Hollande, les économistes se sont tous ralliés sur l’intensité de cette crise et sa durée. Et pourtant, celle-ci aurait pu être prévisible, si tous les spécialistes s’étaient mis en accord. Et les politiques n’ont pas forcément écouté aussi bien les entrepreneurs que les salariés, rivés sur les ressources publiques. C’est sans doute dommage, et surtout dommageable, puisque les nombre de salariés français fond comme neige au soleil. Certes, la France mange une partie de son pain blanc, mais il lui reste encore des ressources avant de déclarer forfait avec un déclin avéré.

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