Circulation et consommation alternative : un bon duo ?



Lundi 17 Mars 2014

Les franciliens sont nombreux à trouver un mode de transport alternatif en ce premier jours de circulation alternée dans la petite couronne et à Paris intra-muros. Serait-ce un moyen d’inciter à consommer alternativement ?


Circulation et consommation alternative : un bon duo ?
Des mesures de circulation pas si nouvelles

C’est le 1er octobre 1997 que Dominique Voynet, alors Ministre  de l’aménagement du territoire et de l’environnement.
A cette époque, les critiques ont fusé, mais selon les articles du journal Le Monde de l’époque, même si la baisse des automobiles en proche était en moyenne en baisse de 15%, le pic de pollution n’est pas redescendu. Il a au moins eu pour objectif de ne pas dégrader un peu plus la qualité de l’air parisien.
Cette opération fut extrêmement médiatisée pour en faire un véritable coup de communication. Le principe est bon au niveau environnemental, du point de vue de l’évènement lui-même, c’est-à-dire extrêmement éphémère. Rien n’était réalisé pour communiquer à propos d’un autre type d’usage, de comportement ou d’éduca  tion pour respecter l’environnement.

Circulation rime avec économie circulaire

C’est bien d’une évolution des usages dont il est nécessaire de tenir compte. Se déplacer autrement peut paraître à première vue inadapté. Même si les transports en commun sont développés en Ile de France, on est loin des transports Tokyoïtes, où les usagers n’ont aucun problème de retard du fait de transports fiables qui sont précis à la seconde près.
C’est donc une histoire culturelle qu’il est évident de développer avec l’économie circulaire. Co-voiturage, mais pas seulement : tout est possible à distance, sans trop se déplacer, comme de faire ses courses, de contrôler les gaspillages.
Le gaspillage est au centre des préoccupations de l’économie circulaire. Trois voitures qui vont au même endroit à des moments sensiblement identiques consomment plus de 20 litres de carburant pour 100km, alors qu’il n’en suffirait que d’une…

Pour l’alimentation, il serait important également de développer la filière circulaire pour éviter de polluer (les trottoirs de poubelles par exemple) en évitant tous les emballages intermédiaires qui ne servent qu’à un conditionnement à usage unique. Le doggy bag peine à exister en France et permettrait ainsi de ne pas jeter de la nourriture.

Nous sommes proches d’une rupture des comportements individualistes qui peuvent commencer par l’utilisation de son véhicule, mais qui aura surtout un impact dès que les usagers consommateurs auront le réflexe dans tout leur quotidien de manière durable et sereine.

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