Consommation : les produits in & out des Français



Vendredi 19 Juin 2015

Si la consommation des ménages a quelque peu redémarré en 2014, certains produits sont restés sur le carreau. D’autres en revanche, ont su tirer parti de ce regain.


Consommation : les produits in & out des Français
En hausse, en baisse. Top, flop. In, out. Pour l’Insee, L’Institut national de la statistique et des études économiques, la consommation des ménages est repartie en 2014 en France. Plus 0,6% contre 0,4% en 2013. Résultat, les ménages ont recommencé à acheter mais dans des domaines spécifiques et bien ciblés. Au sommet de la liste, les smartphones. C’est pour eux essentiellement que les Français ont dépensé de l’argent, notamment, pour des mobiles sans engagement. Un usage qui a tendance a se généraliser, et surtout, à exploser : plus 70% d’après l’Insee.
 
Dans un registre récréatif, le cinéma tire également son épingle du jeu. Après deux ans de fréquentation moindre, il semblerait que les Français soient retournés dans les salles, plus 8,2% selon l’Insee. Peut-être est-ce l’effet boost du film Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu, et ses 6, 7 millions d’entrées ? Ainsi, on comptabilise 208 millions d'entrées en 2014 en France. Ce qui en fait une année proche des records de 2010 et 2011. « Ludique » aussi, le secteur des paris sportifs, Loto et jeux de hasard a fait un bond en 2014 (plus 0,6%). En revanche, les Français lisent moins sur des supports « papier ». Ainsi, les dépenses pour la presse et les livres ont reculé de 3,6% l’année dernière.

Si la baisse s’enraye concernant l’hôtellerie et la restauration (moins 0,9%, contre moins 1,4% en 2013), ce n’est pas non plus la folie ! La preuve : ce sont plutôt les dépenses liées au camping qui augmentent. L'automobile repart également. Les ventes se stabilisent à moins 0,1%. Ce qui est positif comparé au quasi effondrement de 2012 (moins 7,9%). Là aussi, les Français restent raisonnables : ils ont tendance à investir dans de petits véhicules, à essence notamment.
 
Plus une nécessité qu’un choix, l’électricité est également un pôle de dépense élevé. Les dépenses d'électricité ont par ailleurs augmenté de façon significative et rapide en 2014, (plus 5,7%). Ce n’est pas une très bonne nouvelle même si les dépenses de gaz et de fioul ont elles baissé. Le secteur du tabac est en perte de vitesse (moins 4,5%). Une chute probablement engendrée par le marché de la cigarette électronique et la hausse du prix des cigarettes, (plus 5,2%). De là à parler d’assurance et de santé, il n’y a qu’un pas ! Mais en 2014, les Français ont moins dépensé dans ce domaine qu’en 2013. Dans ce cas précis, les chiffres ne parlent pas forcément d’eux-mêmes : les Français se serrent sans doute encore la ceinture, préférant un nouveau smartphone à des frais de santé élevés !

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