
Entre l’enfouissage ou l’incinération les déchets, y a-t-il encore débat ? La question mérite d’être posée en ce sens tant la seconde solution semble, à l’évidence, d’un meilleur rapport économique et, surtout, écologique. Cinq méthodes permettent aujourd’hui de nous débarrasser de nos déchets, de plus en plus nombreux.
D’abord, la collecte sélective et le tri. Ils permettent de recycler certains matériaux, tel le verre, le plastique, le papier et le métal et les réutiliser pour d’autres usages. Deuxième méthode, le compostage, c’est-à-dire le traitement biologique qui permet de fabriquer un compost, un produit organique destiné fertiliser les sols. Troisième solution, la méthanisation, autre traitement biologique destiné à produire un gaz combustible et un autre fertilisant. Ces trois méthodes sont utilisées dans une faible mesure, même si des efforts sont faits pour les développer.
Le véritable débat porte sur le choix entre les deux techniques de traitement massif des déchets que sont, d’une part, l’enfouissement des déchets dans un centre de stockage des déchets (appelé "décharge") et, d’autre part, la valorisation énergétique maîtrisée, c’est-à-dire la transformation des déchets en énergie utile pour d’autres usages.
La décharge accumule les inconvénients, voire les dangers. Ils sont d’abord de nature écologique. Sans parler de la pollution olfactive ou sonore, l’enfouissement provoque une pollution mécanique. Des sacs en plastique, des nuages de poussière s’accumulent sur les cultures et les propriétés individuelles. Des liquides et détritus divers s’échappent des bennes des camions et se répandent sur les routes d’accès. Les eaux de ruissellement en surface sont systématiquement polluées, la nappe phréatique est attaquée par des ruptures accidentelles et les attaques chimiques de la bâche de protection.
Les désagréments sont également économiques. Le trafic intense et incessant des camions apportant les déchets à la décharge provoque une dégradation substantielle des routes. Les collectivités sont obligées de financer à grand frais leurs réhabilitations régulières. Les zones de culture proches des décharges sont menacées de perte des labels qualité et d’exploitation. Les agriculteurs sont ainsi contraints d’arrêter certaines productions très rentables.
Enfin, les décharges peuvent entraîner des conséquences extrêmement graves pour l’homme. Une décharge engendre une multiplication des prédateurs, une prolifération d’espèces animales opportunistes, corbeaux, rapaces, mouches, moustiques et autres insectes attirés par la nourriture et la chaleur de fermentation du sol. Les risques d’épidémies existent. La multiplication des décharges, c’est la multiplication des épidémies transmissibles à l’homme, et notamment aux plus fragiles, enfants et vieillards.
Au regard, la valorisation énergétique des déchets apparaît comme une technique de traitement de nos ordures particulièrement écologique. Les déchets sont brûlés, et les fumées sont désormais parfaitement traitées par des industriels qui ont développé des technologies d'épuration particulièrement avancées.
Ce cercle vertueux ne peut s’engager que si les technologies mises en œuvre sont parfaitement au point. En effet, la réglementation appliquée à l’incinération des déchets est des plus strictes. Faute d’une technologie de haut niveau, les usines de valorisation énergétique des déchets n’ont pas le droit de cité sur le territoire européen. Mais lorsque la technologie permet de les respecter ou même de faire mieux alors l’Union européenne valorise ces réussites, pour inciter à utiliser ces techniques de valorisation énergétique des déchets.
Ainsi, la deuxième solution, la valorisation énergétique des déchets l’a définitivement emporté -du moins, en considération écologique - sur sa concurrente, la décharge. Et ce sont les écologistes les plus sourcilleux, eux-même, qui l’ont reconnu. Dès juillet 2005, Jürgen Tritten, ministre Vert de l’écologie de l’Allemagne, a publié un document qui affirme que l’incinération n’entraîne plus d’émissions toxiques significatives et qu’il n’y a plus lieu de s’en inquiéter.
D’abord, la collecte sélective et le tri. Ils permettent de recycler certains matériaux, tel le verre, le plastique, le papier et le métal et les réutiliser pour d’autres usages. Deuxième méthode, le compostage, c’est-à-dire le traitement biologique qui permet de fabriquer un compost, un produit organique destiné fertiliser les sols. Troisième solution, la méthanisation, autre traitement biologique destiné à produire un gaz combustible et un autre fertilisant. Ces trois méthodes sont utilisées dans une faible mesure, même si des efforts sont faits pour les développer.
Le véritable débat porte sur le choix entre les deux techniques de traitement massif des déchets que sont, d’une part, l’enfouissement des déchets dans un centre de stockage des déchets (appelé "décharge") et, d’autre part, la valorisation énergétique maîtrisée, c’est-à-dire la transformation des déchets en énergie utile pour d’autres usages.
La décharge accumule les inconvénients, voire les dangers. Ils sont d’abord de nature écologique. Sans parler de la pollution olfactive ou sonore, l’enfouissement provoque une pollution mécanique. Des sacs en plastique, des nuages de poussière s’accumulent sur les cultures et les propriétés individuelles. Des liquides et détritus divers s’échappent des bennes des camions et se répandent sur les routes d’accès. Les eaux de ruissellement en surface sont systématiquement polluées, la nappe phréatique est attaquée par des ruptures accidentelles et les attaques chimiques de la bâche de protection.
Les désagréments sont également économiques. Le trafic intense et incessant des camions apportant les déchets à la décharge provoque une dégradation substantielle des routes. Les collectivités sont obligées de financer à grand frais leurs réhabilitations régulières. Les zones de culture proches des décharges sont menacées de perte des labels qualité et d’exploitation. Les agriculteurs sont ainsi contraints d’arrêter certaines productions très rentables.
Enfin, les décharges peuvent entraîner des conséquences extrêmement graves pour l’homme. Une décharge engendre une multiplication des prédateurs, une prolifération d’espèces animales opportunistes, corbeaux, rapaces, mouches, moustiques et autres insectes attirés par la nourriture et la chaleur de fermentation du sol. Les risques d’épidémies existent. La multiplication des décharges, c’est la multiplication des épidémies transmissibles à l’homme, et notamment aux plus fragiles, enfants et vieillards.
Au regard, la valorisation énergétique des déchets apparaît comme une technique de traitement de nos ordures particulièrement écologique. Les déchets sont brûlés, et les fumées sont désormais parfaitement traitées par des industriels qui ont développé des technologies d'épuration particulièrement avancées.
Ce cercle vertueux ne peut s’engager que si les technologies mises en œuvre sont parfaitement au point. En effet, la réglementation appliquée à l’incinération des déchets est des plus strictes. Faute d’une technologie de haut niveau, les usines de valorisation énergétique des déchets n’ont pas le droit de cité sur le territoire européen. Mais lorsque la technologie permet de les respecter ou même de faire mieux alors l’Union européenne valorise ces réussites, pour inciter à utiliser ces techniques de valorisation énergétique des déchets.
Ainsi, la deuxième solution, la valorisation énergétique des déchets l’a définitivement emporté -du moins, en considération écologique - sur sa concurrente, la décharge. Et ce sont les écologistes les plus sourcilleux, eux-même, qui l’ont reconnu. Dès juillet 2005, Jürgen Tritten, ministre Vert de l’écologie de l’Allemagne, a publié un document qui affirme que l’incinération n’entraîne plus d’émissions toxiques significatives et qu’il n’y a plus lieu de s’en inquiéter.