Des livres imprimés à la demande



Lundi 14 Mars 2016

À Paris, une librairie d’un nouveau genre vient d’ouvrir. Elle imprime les livres à la demande .


Des livres imprimés à la demande. What else ? Avec l’Espresso book machine, cela devient un jeu d’enfant. Vu son nom, on comprend qu’imprimer un livre à la demande, est aussi simple et rapide, que de se préparer un café avec une machine. Ce sont les PUF, les Presses universitaires de France, qui éditent les fameux Que sais-je ? qui se sont lancées dans l’aventure.
 
L’éditeur a en effet ouvert une librairie d’un genre nouveau, rue Monsieur-le-Prince dans le cinquième arrondissement de Paris. Librairie qui abrite l’Espresso book machine, capable d’imprimer un livre à la demande, en quelques minutes seulement. Dix-sept ans après la fermeture de leur librairie parisienne Place de la Sorbonne, les PUF reviennent donc sous le signe de l’innovation.
 
En effet, sur place, on peut désormais imprimer des livres en un temps record, quelques minutes. Cela est possible grâce à l’Espresso book machine, un ordinateur XXL couplé à une imprimante. Il suffit de choisir le titre souhaité sur une des tablettes mises à la disposition des clients dans la librairie. Et le choix est vaste : les 5 000 titres des PUF et « trois autres millions d’ouvrages du domaine public mondial, dans toutes les langues. » De quoi faire. Et comme dans d’autres librairies, bien sûr, les clients peuvent « s’asseoir, lire, travailler ou boire un café », rapporte le site de 20minutes.fr.
 
La technologie novatrice de cette machine, arrive tout droit des États-Unis. Il y a trois ans, elle a été intégrée au Fablab Ireneo qui collabore avec les PUF. Si de telles machines existent déjà en France, « dans des écoles de graphismes et d’imprimerie », précise à 20minutes.fr, Frédéric Mériot, le directeur général des PUF, « c’est la première fois en Europe qu’on testera cette machine en situation commerciale », ajoute t-il.

À titre d’exemple, au rythme de 110 pages imprimées à la minute, il suffit de cinq minutes pour imprimer un livre de 600 pages pour le prix habituel, le livre étant soumis au prix unique. Pour le lecteur, c’est donc kif kif. Et pour le libraire, un vrai soulagement : les problématiques de gestion des stocks, de retours et d’invendus disparaissent. Autant, dire, c’est tout bénèf.

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