Économie du partage : les Français pour



Jeudi 16 Juillet 2015

L'économie du partage séduit de plus en plus les Français.


Économie du partage : les Français pour
Qui l’eût cru ? On dit les Français individualistes. Pourtant, de plus en plus, ils sont séduits par l’économie de partage. C’est ce qui ressort d’un sondage effectué par OpinionWay pour Axys Consultants, Le Figaro et BFM Business. Son EcosScope mensuel, soit la température ambiante va dans ce sens : quasiment un quart des personnes interrogées disent en effet avoir déjà utilisé des services comme ceux proposés par Uber, BlaBlaCar ou Airbnb. Et 22% seraient déjà familiers de ces applications ou plateformes collaboratives. Dans tous les cas, ces services sont approuvés et laissent entrevoir une nouvelle façon de consommer. Ainsi la France représente le second marché d’Airbnb, la plateforme de location d’appartements de particuliers à particuliers. Jusqu’à présent, Uber se situe bien, Paris étant la seconde ville en Europe faisant appel au site.
 
Chez OpinionWay, Frédéric Micheau, Directeur des études d'opinion, explique au Figaro : « ce chiffre de 22 % est très bon, il montre que l'économie du partage est en phase de développement. Mieux, près de 30 % des Français sondés comptent y recourir au cours des douze prochains mois. Le potentiel d'utilisateurs est donc très important. » Notamment pour le covoiturage, les usagers sont principalement jeunes, 36 % ont entre 18 et 24 ans, urbains (35%) et CSP+. En face de ces early adopters, la grande majorité des Français reste très bien disposée quant à cette nouvelle forme d’économie. 82 % pensent « qu'elle révolutionne la manière de consommer des biens et des services » et 80 %, estiment que « ces nouveaux services vont faciliter leur vie », rapporte Le Figaro. D’une manière générale, ils sont perçus comme plus pratiques et moins coûteux que les services traditionnels. Dans tous les cas, les Français soutiennent cette économie. S’ils pensent à 53 %, que l'économie de partage sera créatrice d’emplois en France, ils souhaitent malgré tout, que son cadre soit mieux défini. On est sur la bonne voie.

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