
Ne pas choisir entre carrière et enfants. C’est en substance le message pas subliminal du tout, mais tonitruant lancé la semaine dernière par deux poids lourds de la Silicon Valley, Facebook et Apple. Tonitruant parce que les bras nous en tombent. Derrière une mesure en apparence altruiste ou philanthropique qui n’a d’ailleurs été ni confirmée, ni infirmée par les principaux intéressés, se cache une dérive qui ne peut laisser indifférent. Sous couvert de productivité, ces grosses entreprises pourraient aider les femmes salariées qui le souhaitent à congeler leurs ovocytes. Et ? Et, on verra plus tard. Travailler et faire ensuite des bébés quand elles seront épuisées par leur carrière ?
On passe sur les détails matériels. Ce n’est pas le sujet. Juste, à titre d’information, Apple et Facebook prendraient à leur compte les dépenses engendrées par une telle démarche, soit 20 000 dollars en moyenne. Les deux sociétés de l’Internet ont eu cette idée pertinente pour soi-disant faire venir à elles les employées femmes. Aujourd’hui, dans les rangs de leurs salariés, on compte deux hommes pour une femme. Est-ce une raison ? Mettre dans le balance le fait de faire carrière d’une part et de dépasser son horloge biologique d’autre part ? Est-ce une raison ? Non. C’est une manière de dire que carrière et maternité sont antinomiques. Au-delà, un moyen de booster la première en postponant la seconde. Bienvenu dans le monde 2.0 et ses excès, pour ne pas dire ses dérives.
On passe sur les détails matériels. Ce n’est pas le sujet. Juste, à titre d’information, Apple et Facebook prendraient à leur compte les dépenses engendrées par une telle démarche, soit 20 000 dollars en moyenne. Les deux sociétés de l’Internet ont eu cette idée pertinente pour soi-disant faire venir à elles les employées femmes. Aujourd’hui, dans les rangs de leurs salariés, on compte deux hommes pour une femme. Est-ce une raison ? Mettre dans le balance le fait de faire carrière d’une part et de dépasser son horloge biologique d’autre part ? Est-ce une raison ? Non. C’est une manière de dire que carrière et maternité sont antinomiques. Au-delà, un moyen de booster la première en postponant la seconde. Bienvenu dans le monde 2.0 et ses excès, pour ne pas dire ses dérives.