
(c) Shutterstock/EconomieMatin
Facebook est le lieu de prédilection pour partager ce type d'articles sensationnalistes dont l'objectif est surtout d'afficher un maximum de bandeaux publicitaires. Le réseau social a ainsi modifié son algorithme au secret jalousement gardé afin que le fil d'actualité des utilisateurs affiche un minimum de ce type d'articles.
Baptisé « click-bait » (« appâts à clics »), ces articles « attirent énormément de clics », explique Facebook, « ce qui signifie qu'elles apparaissent plus fréquemment et tout en haut du fil d'actualité de nos utilisateurs ». Or, au fil du temps, « les articles avec des titres racoleurs peuvent noyer les publications d'amis et les pages qui vous intéressent vraiment ».
Ces contenus racoleurs au contenu de mauvaise qualité verront leur surface se réduire, au plus grand bonheur des internautes. Un changement de mécanique qui suit un mouvement plus général chez Facebook : le réseau social veut être vu comme une plateforme « sérieuse », une volonté de bien faire qui ne pourra que satisfaire les annonceurs. Ces derniers apprécient peu de se voir mêlés à ces publications sans intérêt qui polluent les fils d'actualité, et pourraient bien avoir tendance à préférer Twitter, dont le caractère instantané est plus calibré pour les utilisateurs souhaitant une information plus sérieuse.