
Ecarts de niveaux de vie
San Francisco a été visé par une action revendicatrice dénonçant une bulle immobilière sans précédent. C’est un chercheur du laboratoire de recherche de Google qui a été visé. Anthony Levandowski travaille sur la future Tesla motor, qui devrait acheminer des passagers sans chauffeur. Son domicile a été pris d’assaut par les Counterforce qui dénoncent le dérapage qui pollue la vie à San Francisco.
La Silicon Valley attire des travailleurs au pouvoir d’achat très élevé. De ce fait, l’ensemble de l’agglomération de San Francisco change, et les quartiers dits populaires rétrécissent puis disparaissent. Rien que pour se loger, c’est un cauchemar. Les prix s’envolent, comme toutes les autres prestations de services. Alors, pour celui qui ne travaille pas ou qui n’a pas le pouvoir d’achat d’un salarié de la Silicon valley, se loger devient impossible : locations trop chères, achats inabordables. San Francisco a dépassé New York : c’est la ville la plus chère dees Etats-Unis. Il faut débourser plus de 3000 dollars par mois pour un deux pièces, et un peu moins pour un studio. Serait-ce un exode forcé des classes moyennes ?
Populations aisées sur un nuage
La France n’est pas épargnée. Avec l’arrivée du campus Paris-Saclay, les prix dans le triangle Versailles-Saint Quentin en Yvelines et Saint Rémy les Chevreuse ont explosé. Monsieur Mike César, qui est à son compte dans la vente de pneus rechapés, est obligé de faire plus de trente kilomètres pour faire son marché chaque dimanche compte-tenu des prix inabordables. « L’écart va du simple au quadruple » pour un même produit alimentaire.
De la même manière, les services augmentent. Les charges de copropriété ont augmenté de 350% en cinq ans. Un propriétaire Versaillais annonce qu’il ne pourra bientôt plus payer un tel montant de charges, et son voisin à la situation financière enviable lui répond qu’il n’a qu’à partir.
Phénomène envahissant
Parmi les villes les plus chères du monde, évidemment, il y a San Francisco, mais aussi Tokyo, New York, Londres, Lausanne, Monaco,… Ce sont des endroits où le dynamisme économique et les innovations sont les plus importants.
Que faire contre cette dépopérisation ? Ce phénomène de gentrification s’accompagne de problèmes sociaux, de creusement d’écarts de classes sociales et d’isolement. Le constat reste sociologique, mais la réponse est politique. La mairie de San Francisco ne sait pas quoi répondre à de telles actions. Les casseurs parisiens, dont on n’entend plus vraiment parler depuis plus de trois ans, pointent du doigt de manière violente leurs conditions de vies, souvent très éloignées des quartiers ouest parisiens.
L’histoire a montré que l’action est difficile, que la mixité de classes sociales dans un même quartier n’est pas évidente et que la ghettoïsation est un véritable échec. Cela n’empêche qu’il y a de la place sur terre pour tout le monde…
San Francisco a été visé par une action revendicatrice dénonçant une bulle immobilière sans précédent. C’est un chercheur du laboratoire de recherche de Google qui a été visé. Anthony Levandowski travaille sur la future Tesla motor, qui devrait acheminer des passagers sans chauffeur. Son domicile a été pris d’assaut par les Counterforce qui dénoncent le dérapage qui pollue la vie à San Francisco.
La Silicon Valley attire des travailleurs au pouvoir d’achat très élevé. De ce fait, l’ensemble de l’agglomération de San Francisco change, et les quartiers dits populaires rétrécissent puis disparaissent. Rien que pour se loger, c’est un cauchemar. Les prix s’envolent, comme toutes les autres prestations de services. Alors, pour celui qui ne travaille pas ou qui n’a pas le pouvoir d’achat d’un salarié de la Silicon valley, se loger devient impossible : locations trop chères, achats inabordables. San Francisco a dépassé New York : c’est la ville la plus chère dees Etats-Unis. Il faut débourser plus de 3000 dollars par mois pour un deux pièces, et un peu moins pour un studio. Serait-ce un exode forcé des classes moyennes ?
Populations aisées sur un nuage
La France n’est pas épargnée. Avec l’arrivée du campus Paris-Saclay, les prix dans le triangle Versailles-Saint Quentin en Yvelines et Saint Rémy les Chevreuse ont explosé. Monsieur Mike César, qui est à son compte dans la vente de pneus rechapés, est obligé de faire plus de trente kilomètres pour faire son marché chaque dimanche compte-tenu des prix inabordables. « L’écart va du simple au quadruple » pour un même produit alimentaire.
De la même manière, les services augmentent. Les charges de copropriété ont augmenté de 350% en cinq ans. Un propriétaire Versaillais annonce qu’il ne pourra bientôt plus payer un tel montant de charges, et son voisin à la situation financière enviable lui répond qu’il n’a qu’à partir.
Phénomène envahissant
Parmi les villes les plus chères du monde, évidemment, il y a San Francisco, mais aussi Tokyo, New York, Londres, Lausanne, Monaco,… Ce sont des endroits où le dynamisme économique et les innovations sont les plus importants.
Que faire contre cette dépopérisation ? Ce phénomène de gentrification s’accompagne de problèmes sociaux, de creusement d’écarts de classes sociales et d’isolement. Le constat reste sociologique, mais la réponse est politique. La mairie de San Francisco ne sait pas quoi répondre à de telles actions. Les casseurs parisiens, dont on n’entend plus vraiment parler depuis plus de trois ans, pointent du doigt de manière violente leurs conditions de vies, souvent très éloignées des quartiers ouest parisiens.
L’histoire a montré que l’action est difficile, que la mixité de classes sociales dans un même quartier n’est pas évidente et que la ghettoïsation est un véritable échec. Cela n’empêche qu’il y a de la place sur terre pour tout le monde…