En cause : la suspicion des forces de police et de gendarmerie face aux femmes qui viennent déposer plainte (dans seulement 12 % des cas), qui leur font souvent subir des interrogatoires humiliants et dégradants. A tel point que la plupart des victimes sont découragées par leur entourage ou par leur avocat d'engager une procédure...
En cause également, les lois pénalisant le harcèlement sexuel et le viol, rendant la charge de la preuve beaucoup trop lourde à apporter pour les victimes, alors même qu'elles sont dans le même temps dans une démarche d'oubli de ce qui s'est passé, pour pouvoir se reconstruire. Bien entendu, le but du législateur, louable, était à l'origine d'éviter les fausses dénonciations. Mais c'est le résultat inverse qui a été obtenu : les victimes ont toute la peine du monde à confondre leur agresseur, que les magistrats n'osent bien souvent pas mettre en examen, faute d'éléments suffisants dans le dossier, de peur que la procédure n'aboutisse pas.
L'association CFCV recommande de changer d'attitude face aux victimes, qui sont bien souvent empêchées de parler, ou se culpabilisent, car l'agresseur est dans 86 % un membre de leur entourage : patron, collègue, "copain", ex. Elle demande à ce que le viol bascule du délit au crime, et soit désormais jugé par des cours d'assises.
En cause également, les lois pénalisant le harcèlement sexuel et le viol, rendant la charge de la preuve beaucoup trop lourde à apporter pour les victimes, alors même qu'elles sont dans le même temps dans une démarche d'oubli de ce qui s'est passé, pour pouvoir se reconstruire. Bien entendu, le but du législateur, louable, était à l'origine d'éviter les fausses dénonciations. Mais c'est le résultat inverse qui a été obtenu : les victimes ont toute la peine du monde à confondre leur agresseur, que les magistrats n'osent bien souvent pas mettre en examen, faute d'éléments suffisants dans le dossier, de peur que la procédure n'aboutisse pas.
L'association CFCV recommande de changer d'attitude face aux victimes, qui sont bien souvent empêchées de parler, ou se culpabilisent, car l'agresseur est dans 86 % un membre de leur entourage : patron, collègue, "copain", ex. Elle demande à ce que le viol bascule du délit au crime, et soit désormais jugé par des cours d'assises.