Elle est basse, elle est plate. Mais encore ? Elle est propulsée grâce à l’énergie solaire. Elle ne dépasse pas un mètre dix de hauteur. Elle est équipée d’une petite bulle dans laquelle on prend place. C’est Heol, le véhicule solaire imaginé il y a quatre ans, en Bretagne, par l’équipe EcoSolar Breizh. L’année prochaine, elle sera en bonne place, en Australie, au départ du World Solar Challenge. Fin octobre 2015, elle devra ainsi parcourir, les 3 000 kilomètres qui séparent Darwin d'Adélaïde et tous les dangers et difficultés inhérents. Le World Solar Challenge a lieu tous les deux ans.
Avant cela, ce véhicule qui ne ressemble à aucun autre, a déjà participé à trois éditions du Shell Marathon. L’ambition de ses créateurs, Jean-Luc Fleureau, Jean-Marc Goachet, Sébastien Walger et Patrice Houizot, est de mener leur engin encore plus loin. L'année dernière en effet, ils ont été disqualifiés avant même de toucher le sol australien : le dossier technique des batteries n’était semble t-il, pas assez renseigné selon les organisateurs.
Aujourd’hui, le dossier est en béton. L'équipe, portée par la région Bretagne, et plusieurs partenaires financiers - le projet est supérieur à 300 000 euros - espère bien remporter le challenge. En France, il existe aujourd’hui quatre prototypes de voitures solaires mais celui d'EcoSolar Breizh semble être l’un des plus performants : «Aussi bien dans les formes que dans la technologie embarquée, Heol emprunte ses solutions aux modèles qui monopolisent les premières places mais aussi à la compétition automobile», explique au Figaro.fr, Jean-Luc Fleureau.
Heol, comme certains bateaux de course, s’appuie sur une structure de matériaux composites tramés, un genre de mille-feuille de Kevlar qui à la forme d'un nid-d'abeilles. Ses roues sont des roues de moto spécialement imaginées par le fabricant de pneus Michelin pour le défi australien. Surtout, si à première vue, Heol fait penser à une table de ping-pong, c’est que la grande planche qui recouvre le châssis, est équipée de capteurs solaires : plus de 300 alvéoles photovoltaïques à base de silicium.
Le petit cockpit n’autorise qu’un pilote de petite taille dont le poids peut osciller entre 60 et 65 kilos. De plus, il faut qu’il soit d’une grande souplesse et prêt à bien des acrobaties pour pouvoir s’y installer. Question technique, la rétrovision est permise par une caméra. Heol est équipé de deux moteurs, le premier électrique pour le démarrage. Le deuxième prend ensuite la relève. C’est lui qui garantit l’avancée de la voiture au delà de trente kilomètres / heure.
En roulant à 70 km / h pendant trois heures, les batteries se retrouvent off... On souhaite que cela n’arrive pas trop souvent en plein désert australien. À plus forte raison car sous le soleil, le cockpit tient plus lieu de sauna qu’autre chose, que les roues renvoient des vibrations apparemment à rendre fou et que les marsupiaux traversent la route sans regarder. Ils sont fous ces bretons, vive les bretons !
Avant cela, ce véhicule qui ne ressemble à aucun autre, a déjà participé à trois éditions du Shell Marathon. L’ambition de ses créateurs, Jean-Luc Fleureau, Jean-Marc Goachet, Sébastien Walger et Patrice Houizot, est de mener leur engin encore plus loin. L'année dernière en effet, ils ont été disqualifiés avant même de toucher le sol australien : le dossier technique des batteries n’était semble t-il, pas assez renseigné selon les organisateurs.
Aujourd’hui, le dossier est en béton. L'équipe, portée par la région Bretagne, et plusieurs partenaires financiers - le projet est supérieur à 300 000 euros - espère bien remporter le challenge. En France, il existe aujourd’hui quatre prototypes de voitures solaires mais celui d'EcoSolar Breizh semble être l’un des plus performants : «Aussi bien dans les formes que dans la technologie embarquée, Heol emprunte ses solutions aux modèles qui monopolisent les premières places mais aussi à la compétition automobile», explique au Figaro.fr, Jean-Luc Fleureau.
Heol, comme certains bateaux de course, s’appuie sur une structure de matériaux composites tramés, un genre de mille-feuille de Kevlar qui à la forme d'un nid-d'abeilles. Ses roues sont des roues de moto spécialement imaginées par le fabricant de pneus Michelin pour le défi australien. Surtout, si à première vue, Heol fait penser à une table de ping-pong, c’est que la grande planche qui recouvre le châssis, est équipée de capteurs solaires : plus de 300 alvéoles photovoltaïques à base de silicium.
Le petit cockpit n’autorise qu’un pilote de petite taille dont le poids peut osciller entre 60 et 65 kilos. De plus, il faut qu’il soit d’une grande souplesse et prêt à bien des acrobaties pour pouvoir s’y installer. Question technique, la rétrovision est permise par une caméra. Heol est équipé de deux moteurs, le premier électrique pour le démarrage. Le deuxième prend ensuite la relève. C’est lui qui garantit l’avancée de la voiture au delà de trente kilomètres / heure.
En roulant à 70 km / h pendant trois heures, les batteries se retrouvent off... On souhaite que cela n’arrive pas trop souvent en plein désert australien. À plus forte raison car sous le soleil, le cockpit tient plus lieu de sauna qu’autre chose, que les roues renvoient des vibrations apparemment à rendre fou et que les marsupiaux traversent la route sans regarder. Ils sont fous ces bretons, vive les bretons !