Economie
L’application Google Street View : un peu trop intrusive
Cachez ce sein... Va t-il falloir faire attention à la façon dont on sort dans son jardin ? Peut-être… Sur le banc des accusés, l’application du géant américain de l’Internet, Google Street View. Du côté des victimes, une jeune femme, Maria Pria Grillo. Sortie sur le perron de sa maison, la canadienne a été prise en photo par une Google Car qui passait par là et sa photo a été diffusée sur Internet. Si les faits remontent à cinq ans, la jeune femme vient d’obtenir réparation. La société de Mountain View en Californie devra verser 2 250 dollars, soit 1 600 euros pour la dédommager.
Ce qu’elle faisait était pourtant banal pour une habitante de Montréal. Au printemps, elle regardait ses emails, assise sur le perron de sa maison. Mais ce jour là, elle portait un short et un décolleté très marqué. Par un malheureux concours de circonstances, au même moment, est passé une Google Car devant sa maison. Elle a été prise en photo. Les choses se sont corsées quand cette dernière a été diffusée sur le site de Google Street View, l’application qui propose des promenades virtuelles à 360 degrés : le décolleté n’avait rien de virtuel, et la photo était bien réelle.
Pire, la jeune femme dont les collègues de bureaux se moquaient, a dû démissionner. Si Google avait pris soin de flouter son visage, sa voiture, sa maison et son… décolleté apparaissaient très nettement. Le procès qu’elle a remporté pourrait faire jurisprudence. Car Maria Pria Grillo est loin d’être la seule personne prise en mauvaise posture par les Google Cars… Aujourd'hui, ce n’est pas Big Brother qu’il faut craindre, mais Google Street View. Souriez, vous êtes photographiés !
Ce qu’elle faisait était pourtant banal pour une habitante de Montréal. Au printemps, elle regardait ses emails, assise sur le perron de sa maison. Mais ce jour là, elle portait un short et un décolleté très marqué. Par un malheureux concours de circonstances, au même moment, est passé une Google Car devant sa maison. Elle a été prise en photo. Les choses se sont corsées quand cette dernière a été diffusée sur le site de Google Street View, l’application qui propose des promenades virtuelles à 360 degrés : le décolleté n’avait rien de virtuel, et la photo était bien réelle.
Pire, la jeune femme dont les collègues de bureaux se moquaient, a dû démissionner. Si Google avait pris soin de flouter son visage, sa voiture, sa maison et son… décolleté apparaissaient très nettement. Le procès qu’elle a remporté pourrait faire jurisprudence. Car Maria Pria Grillo est loin d’être la seule personne prise en mauvaise posture par les Google Cars… Aujourd'hui, ce n’est pas Big Brother qu’il faut craindre, mais Google Street View. Souriez, vous êtes photographiés !
