L’électronique organique, la révolution



Mardi 19 Mai 2015

Avec des applications multiples, l'électronique organique a de beaux jours devant elle.


L’électronique organique, la révolution
Quand on dit électronique organique, on pense à plus de souplesse. Par exemple, explique au Monde et à Universcience.tv, le physicien Lionel Hirsch : « un panneau solaire que l’on peut enrouler sera beaucoup plus facile à transporter, y compris dans un sac à dos. » Aujourd’hui, si on veut concevoir un parasol comportant des panneaux solaires, peu de technologies sont compatibles. Si ce n’est justement, l’électronique organique et les multiples applications qui vont en découler.
 
L’électronique organique, c’est quoi ? C’est tout d’abord de l’électronique ! Mais contrairement à l’électronique conventionnelle, faite à base de matériaux inorganiques, comme des matériaux minéraux, et principalement du silicium, elle est remplacée par un matériau organique semi-conducteur à base de carbone. La chimie du carbone se sont tous ces plastiques semi-conducteurs que l’on va de plus en plus utiliser. L’intérêt ? Les composants sont beaucoup plus simples à fabriquer, notamment à basse température. Entre autres, ils vont permettre de fabriquer des encres et à les imprimer.

Dans cette électronique dite « des plastiques », une application va tout changer. Celle des OLED. Ces diodes électroluminescentes organiques existent depuis peu dans notre environnement quotidien mais leur usage devrait exploser d’ici quelques années. Avec les OLED on va fabriquer des téléphones, des écrans qui offrent un meilleur angle de vue et des couleurs beaucoup plus profondes... Pour l'électronique organique, c’est le marché numéro un, le plus porteur et le plus prometteur.
 
D’ici cinq ans, d’autres marchés vont apparaître. Notamment, dans le domaine de l’éclairage. La façon de s’éclairer dans la maison va être complètement modifiée. Un exemple ? Les abat-jour vont disparaître, à moins qu’ils ne se mettent à émettre eux-mêmes de la lumière... Avec l'électronique organique, on va pouvoir fabriquer des capteurs et des étiquettes. Ces derniers vont servir pour l’Internet des objets. Ils utiliseront un bas débit afin de transmettre les informations.
 
D’autres champs de recherches et de développement concernent les énergies renouvelables. On peut imaginer des cellules solaires semi transparentes pas forcément installées sur le toit des maisons, mais sur les parois verticales des immeubles. Avec une telle surface, il y aura plein d’énergie à récupérer. Le domaine de l'imagerie médicale devrait se transformer, avec notamment, la fabrication de photo-détecteurs. Dans tous les cas, l’électronique organique devrait coûter moins chère à produire, utiliser des technologies accessibles. Elle ne remplacera pas pour autant l'électronique classique, mais les deux vont cohabiter. Pour le meilleur.
 
 

L’électronique organique, la révolution

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