
Bouc émissaire ?
En 2008, Jérôme Kerviel, trader à très gros potentiel de la Société Générale opère des transactions de très gros montants pour réaliser une très belle opération financière, un véritable coup de maître.
Or, cette opération tourne mal et les pertes nettes sont effectives à la Société Générale. Ainsi Jérôme Kerviel est trainé en justice, inculpé pour divers délits. Aujourd’hui le doute plane sur les processus internes à l’entreprise qui pouvaient ressembler à une passoire du point de vue des alertes vis-à-vis des opérations financières complexes et un non respect des règles intérieures du bon trader sans oublier la déontologie de la profession.
Finalement Jérôme Kerviel sera condamné à une somme astronomique qu’il ne pourrait pas rembourser en gagnant sa vie comme trader centenaire extrêmement performant. Il a servi d’exemple aux dérives possibles et potentielles pour d’autres collègues aussi bien à la Société Générale que dans d’autres établissements bancaires.
Ultime recours en cassation
Aujourd’hui, Jérôme Kerviel a reçu son délibéré de la cour de cassation compte-tenu de son pourvoi. Et curieusement, la cour a décidé non seulement de le condamner bel et bien pour son action au sein de la Société Générale, ce qui lui vaudra une peine de prison de trois années, mais surtout l’annulation des cinq milliards qu’il devait verser à la Société Générale. De plus, cet établissement bancaire ne paraît plus innocent compte-tenu des pratiques qui pouvaient exister (et qui pourraient exister encore) dans les salles de trading.
Finalement l’accusé ne sera plus endetté à vie mais pourrait bien connaître les quatre murs d’une prison austère et bien difficile à vivre pour cet homme qui a déjà avalé de nombreuses couleuvres depuis cet incident de 2008.
Quel avenir ?
Avec cet ultime rendu judiciaire, Jérôme Kerviel sera sans doute plus léger, déjà du point de vue de son endettement. Même en prison, il pourra dormir la conscience tranquille, car son acte n’est plus qualifié de criminel.
En revanche, les pratiques des salles de trade dans les divers établissements bancaires seront sans doute davantage modérés à l’avenir si un nouveau cas de dérive devait arriver. Cet évènement semble toutefois bien incongru du fait de règles et dispositions de sécurité complètement verrouillées depuis 2008.
L’avenir du trading peut être serein. Il attire toujours autant d’étudiants doués à l’école et les diplômes spécialisés sont toujours aussi convoités et ne perdent pas de leur prestige. L’avenir du trading est donc tout tracé, grâce à Jérôme Kerviel et à la Société Générale, mais à quel prix, celui de la morale et de l’éthique.
En 2008, Jérôme Kerviel, trader à très gros potentiel de la Société Générale opère des transactions de très gros montants pour réaliser une très belle opération financière, un véritable coup de maître.
Or, cette opération tourne mal et les pertes nettes sont effectives à la Société Générale. Ainsi Jérôme Kerviel est trainé en justice, inculpé pour divers délits. Aujourd’hui le doute plane sur les processus internes à l’entreprise qui pouvaient ressembler à une passoire du point de vue des alertes vis-à-vis des opérations financières complexes et un non respect des règles intérieures du bon trader sans oublier la déontologie de la profession.
Finalement Jérôme Kerviel sera condamné à une somme astronomique qu’il ne pourrait pas rembourser en gagnant sa vie comme trader centenaire extrêmement performant. Il a servi d’exemple aux dérives possibles et potentielles pour d’autres collègues aussi bien à la Société Générale que dans d’autres établissements bancaires.
Ultime recours en cassation
Aujourd’hui, Jérôme Kerviel a reçu son délibéré de la cour de cassation compte-tenu de son pourvoi. Et curieusement, la cour a décidé non seulement de le condamner bel et bien pour son action au sein de la Société Générale, ce qui lui vaudra une peine de prison de trois années, mais surtout l’annulation des cinq milliards qu’il devait verser à la Société Générale. De plus, cet établissement bancaire ne paraît plus innocent compte-tenu des pratiques qui pouvaient exister (et qui pourraient exister encore) dans les salles de trading.
Finalement l’accusé ne sera plus endetté à vie mais pourrait bien connaître les quatre murs d’une prison austère et bien difficile à vivre pour cet homme qui a déjà avalé de nombreuses couleuvres depuis cet incident de 2008.
Quel avenir ?
Avec cet ultime rendu judiciaire, Jérôme Kerviel sera sans doute plus léger, déjà du point de vue de son endettement. Même en prison, il pourra dormir la conscience tranquille, car son acte n’est plus qualifié de criminel.
En revanche, les pratiques des salles de trade dans les divers établissements bancaires seront sans doute davantage modérés à l’avenir si un nouveau cas de dérive devait arriver. Cet évènement semble toutefois bien incongru du fait de règles et dispositions de sécurité complètement verrouillées depuis 2008.
L’avenir du trading peut être serein. Il attire toujours autant d’étudiants doués à l’école et les diplômes spécialisés sont toujours aussi convoités et ne perdent pas de leur prestige. L’avenir du trading est donc tout tracé, grâce à Jérôme Kerviel et à la Société Générale, mais à quel prix, celui de la morale et de l’éthique.