
Ukraine, grenier européen
En très peu de temps, l’Ukraine est devenue un véritable grenier pour l’Europe. Ce pays est devenu le premier producteur et exportateur mondial de tournesol. L’agriculture, et surtout la céréaliculture reste un atout très important de ce pays. Cette industrie reste très gourmande en énergie, et notamment en gaz.
Or, la Russie a depuis longtemps flairé le bon client. Et l’Ukraine est sans doute considérée comme une vache à lait, puisque le prix du gaz vendu en Ukraine par la Russie s’établit à 0.4 dollars le mètre cube alors qu’il est vendu 20% moins cher en Allemagne.
Et lac consommation de gaz n’est pas prête de s’arrêter puisque l’industrie chimique qui représente un autre atout économique pour l’Ukraine consomme énormément de gaz. Les manœuvres intéressées de certains oligarques, vont dans le sens d’une libéralisation du gaz avec une forte dépendance du gaz russe, plus cher que les autres.
Une position géographique stratégique
60% du gaz russe transite vers l’Europe par l’Ukraine. Alors le géant russe Gazprom souhaiterait renouveler son coup de maître comme il l’a fait avec la Biélorussie et l’Arménie : prendre le contrôle des gazoducs ukrainiens. En conséquence de quoi, la filière gazière ukrainienne serait complètement maîtrisée, si Gazprom prend également possession des réservoirs de gaz ukrainiens, et qui représentent un tiers des capacités de stockage de l’Europe.
L’Europe est déjà dépendante du gaz Russe. Mais si c’est aussi la Russie qui a le possibilité [le pouvoir] d’ouvrir et de fermer les vannes, la flambée des prix sera inévitable sous contrainte de voir une industrie européenne stoppée partiellement par un manque d’énergie ou encore des foyers greloter l’hiver.
Des décisions politiques ukrainiennes importantes aux conséquences économiques lourdes pour l’Europe
Le Président Ukrainien, Viktor Iakounovitch doit négocier avec M. Poutine à propos du tarif du gaz acheté par l’Ukraine. En contrepartie, Moscou souhaitera un désengagement énergétique de l’Ukraine avec l’Union Européenne.
M. Poutine a l’ambition de construire l’Union eurasienne qui pourrait reconstruire l’empire soviétique en attirant les anciens satellites soviétiques, comme l’Ukraine. Ce projet devra voir le jour au premier trimestre 2015, année de l’élection présidentielle ukrainienne. L’adhésion de l’Ukraine à l’Union eurasienne pourrait être par l’actuel Président ukrainien à ce moment-là.
Alors, l’Ukraine devrait choisir son camp, entre l’Europe et la Russie. Ce n’est pas aussi simple que cela, car les deux partenaires économiques majeurs de l’Ukraine sont aussi très proches. Compte-tenu des répercussions économiques, Bruxelles ne devrait pas laisser traiter sans son intervention une baisse de prix du gaz ukrainien. Un dialogue à trois (Europe, Russie, Ukraine) devrait permettre l’absence d’un conflit énergétique explosif.
En très peu de temps, l’Ukraine est devenue un véritable grenier pour l’Europe. Ce pays est devenu le premier producteur et exportateur mondial de tournesol. L’agriculture, et surtout la céréaliculture reste un atout très important de ce pays. Cette industrie reste très gourmande en énergie, et notamment en gaz.
Or, la Russie a depuis longtemps flairé le bon client. Et l’Ukraine est sans doute considérée comme une vache à lait, puisque le prix du gaz vendu en Ukraine par la Russie s’établit à 0.4 dollars le mètre cube alors qu’il est vendu 20% moins cher en Allemagne.
Et lac consommation de gaz n’est pas prête de s’arrêter puisque l’industrie chimique qui représente un autre atout économique pour l’Ukraine consomme énormément de gaz. Les manœuvres intéressées de certains oligarques, vont dans le sens d’une libéralisation du gaz avec une forte dépendance du gaz russe, plus cher que les autres.
Une position géographique stratégique
60% du gaz russe transite vers l’Europe par l’Ukraine. Alors le géant russe Gazprom souhaiterait renouveler son coup de maître comme il l’a fait avec la Biélorussie et l’Arménie : prendre le contrôle des gazoducs ukrainiens. En conséquence de quoi, la filière gazière ukrainienne serait complètement maîtrisée, si Gazprom prend également possession des réservoirs de gaz ukrainiens, et qui représentent un tiers des capacités de stockage de l’Europe.
L’Europe est déjà dépendante du gaz Russe. Mais si c’est aussi la Russie qui a le possibilité [le pouvoir] d’ouvrir et de fermer les vannes, la flambée des prix sera inévitable sous contrainte de voir une industrie européenne stoppée partiellement par un manque d’énergie ou encore des foyers greloter l’hiver.
Des décisions politiques ukrainiennes importantes aux conséquences économiques lourdes pour l’Europe
Le Président Ukrainien, Viktor Iakounovitch doit négocier avec M. Poutine à propos du tarif du gaz acheté par l’Ukraine. En contrepartie, Moscou souhaitera un désengagement énergétique de l’Ukraine avec l’Union Européenne.
M. Poutine a l’ambition de construire l’Union eurasienne qui pourrait reconstruire l’empire soviétique en attirant les anciens satellites soviétiques, comme l’Ukraine. Ce projet devra voir le jour au premier trimestre 2015, année de l’élection présidentielle ukrainienne. L’adhésion de l’Ukraine à l’Union eurasienne pourrait être par l’actuel Président ukrainien à ce moment-là.
Alors, l’Ukraine devrait choisir son camp, entre l’Europe et la Russie. Ce n’est pas aussi simple que cela, car les deux partenaires économiques majeurs de l’Ukraine sont aussi très proches. Compte-tenu des répercussions économiques, Bruxelles ne devrait pas laisser traiter sans son intervention une baisse de prix du gaz ukrainien. Un dialogue à trois (Europe, Russie, Ukraine) devrait permettre l’absence d’un conflit énergétique explosif.