
« Les prix alimentaires mondiaux sont en train d’atteindre des niveaux dangereux, et constituent une menace pour des dizaines de millions de pauvres à travers le monde », a déclaré à ce sujet le président du Groupe de la Banque mondiale, Robert B. Zoellick. « Cette hausse des prix est déjà en train de faire basculer des millions de personnes dans la pauvreté et d’exercer des pressions sur les plus vulnérables, qui consacrent déjà plus de la moitié de leurs revenus à l’alimentation », a-t-il souligné.
Selon la dernière édition de Food Price Watch, l’indice des prix alimentaires de la Banque mondiale a progressé de 15 % entre octobre 2010 et janvier 2011. Il se situe aujourd’hui à un niveau supérieur de 29 % à celui d’il y a un an, et n’est plus qu’à 3 % de son plafond de 2008.
Parmi les céréales, c’est le blé qui a le plus augmenté. Le prix du blé a en effet doublé entre juin 2010 et janvier 2011. Le maïs a quant à lui progressé de 73 %, mais le prix du riz a en revanche augmenté plus lentement que celui des autres céréales — un élément capital pour un grand nombre de pauvres. Les prix du sucre et des huiles comestibles ont eux aussi fortement grimpé, et d’autres denrées essentielles à une alimentation diététiquement variée ont suivi le mouvement : c’est par exemple le cas des légumes en Inde et en Chine, ou des haricots dans certains pays d’Afrique.
Selon Food Price Watch, l’essor du nombre d’individus que cette flambée des prix a fait basculer dans l’extrême pauvreté (définie comme vivant avec moins de 1,25 dollar par jour) est associé à un surcroît de malnutrition, car les pauvres se nourrissent moins et sont contraints de se procurer des aliments qui sont moins coûteux mais aussi moins nutritifs.
Cela dit, comparativement à la flambée de 2008, deux facteurs ont empêché cette fois-ci un nombre encore plus grand d’individus de sombrer dans la pauvreté. Le premier a trait aux bonnes récoltes dont ont bénéficié beaucoup de pays africains, ce qui a contribué à la stabilité des prix, en particulier pour le maïs qui est une denrée essentielle. Le second tient au fait que les cours mondiaux du riz ont augmenté de façon modérée, et que les perspectives pour ce marché semblent stables.
La réponse à ce dernier épisode de hausse des prix consiste notamment à accroître les programmes de protection sociale et de sécurité alimentaire dans les pays où la hausse est la plus marquée ; à éviter les restrictions sur les exportations de produits alimentaires ; et à améliorer l’effort d’information sur les stocks alimentaires. Un surcroît d’investissements dans le secteur agricole s’impose également, de même que le développement de biocarburants faisant moins appel à des produits vivriers, et la prise de mesures en matière d’adaptation au changement climatique.
Source: Banque Mondiale
Selon la dernière édition de Food Price Watch, l’indice des prix alimentaires de la Banque mondiale a progressé de 15 % entre octobre 2010 et janvier 2011. Il se situe aujourd’hui à un niveau supérieur de 29 % à celui d’il y a un an, et n’est plus qu’à 3 % de son plafond de 2008.
Parmi les céréales, c’est le blé qui a le plus augmenté. Le prix du blé a en effet doublé entre juin 2010 et janvier 2011. Le maïs a quant à lui progressé de 73 %, mais le prix du riz a en revanche augmenté plus lentement que celui des autres céréales — un élément capital pour un grand nombre de pauvres. Les prix du sucre et des huiles comestibles ont eux aussi fortement grimpé, et d’autres denrées essentielles à une alimentation diététiquement variée ont suivi le mouvement : c’est par exemple le cas des légumes en Inde et en Chine, ou des haricots dans certains pays d’Afrique.
Selon Food Price Watch, l’essor du nombre d’individus que cette flambée des prix a fait basculer dans l’extrême pauvreté (définie comme vivant avec moins de 1,25 dollar par jour) est associé à un surcroît de malnutrition, car les pauvres se nourrissent moins et sont contraints de se procurer des aliments qui sont moins coûteux mais aussi moins nutritifs.
Cela dit, comparativement à la flambée de 2008, deux facteurs ont empêché cette fois-ci un nombre encore plus grand d’individus de sombrer dans la pauvreté. Le premier a trait aux bonnes récoltes dont ont bénéficié beaucoup de pays africains, ce qui a contribué à la stabilité des prix, en particulier pour le maïs qui est une denrée essentielle. Le second tient au fait que les cours mondiaux du riz ont augmenté de façon modérée, et que les perspectives pour ce marché semblent stables.
La réponse à ce dernier épisode de hausse des prix consiste notamment à accroître les programmes de protection sociale et de sécurité alimentaire dans les pays où la hausse est la plus marquée ; à éviter les restrictions sur les exportations de produits alimentaires ; et à améliorer l’effort d’information sur les stocks alimentaires. Un surcroît d’investissements dans le secteur agricole s’impose également, de même que le développement de biocarburants faisant moins appel à des produits vivriers, et la prise de mesures en matière d’adaptation au changement climatique.
Source: Banque Mondiale