La mère martienne



Mardi 17 Février 2015

Dans l’entreprise de colonisation de la planète Mars, Mars One, des candidates ont postulé afin de donner naissance au premier bébé martien. Maggie Lieu est l’une d’entre elles.


Maggie Lieu
Maggie Lieu
Allo La Terre ?! Elle s’appelle Maggie Lieu. Elle a 24 ans, elle est britannique. Elle est étudiante en astrophysique, ce qui nous rapproche du sujet. Surtout, elle a postulé pour le projet de colonisation de la planète Mars, appelé Mars One. C’est tout ce qu’il y a de plus sérieux : elle veut bien donner naissance au premier bébé martien. Entendons-nous pourtant, au Coventry Telegraph, elle confie : « je ne veux pas faire la course pour devenir la mère du premier bébé né sur la planète rouge, mais ce serait drôle. » LOL.
 
Il semblerait que le projet d’habitation de Mars, agite quelque peu le Landerneau spatial. En plus de Maggie Lieu, 599 candidats ont été sélectionnés sur 200 000 volontaires, pour cette initiative hors du commun. Maggie Lieu l'a bien compris, pour coloniser Mars, il s’agit de faire des bébés. Fonder une famille en somme. Dans la foulée, elle veut bien devenir la première maman du futur bébé martien. Quand on dit bébé martien, on s’entend : il s’agira du premier bébé de Terriens né sur la planète Mars. Elle prend le projet à coeur, rapporte L’Express : « Ce serait un challenge, personne n'a jamais fait de recherches sur l'accouchement dans un environnement à faible gravité. »
 
L’initiative Mars One est celle d’une société néerlandaise. Dans les faits, on rigole moins : d’ici dix ans, il s’agirait d’envoyer quatre « pionniers » sur Mars, dont Maggie Lieu, donc, si elle passe toutes les qualifs, afin de coloniser Mars, mais sans possibilité de retour. Avec un aller simple, ce qui est soudain, beaucoup moins LOL. Quand bien-même, cela n’a pas l’air d’effrayer Maggie Lieu qui serait fière d’être la mère du premier Martien.

Les chats ne font pas des chiens et elle reste une scientifique. Du coup, elle précise : « la recherche et le savoir sont ma passion. C'est pour cela que je veux aller sur Mars. » Et sur Mars, justement, il fait -63 degrés, le taux de radiation atteint des niveaux mortels, l’atmosphère est fine et on ne sait pas encore si les cultures prendront, d’où les risques de famine. Surtout, selon des scientifiques du MIT, le Massachusetts Institute of Technology, au bout de 68 jours, ce serait l’hécatombe par asphyxie. Toujours partante Maggie Lieu ? Oui. Elle dit même : « ce serait drôle. »  LOL ?
 
 

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