
Une protection pour l’exportation
Ce 19 novembre au pavillon Baltard, 4 entreprises furent lauréates des trophées INPI régionaux. Parmi elles, deux sont issues de l’industrie de l’acoustique. Ainsi, les Sociétés Arkamys, qui commercialise des solutions innovantes dans l’amélioration du son et Devialet, un inventeur de nouvelles solutions techniques d’amplification, ont déposé une vingtaine de brevet cette année, avec une protection au niveau monde.
Ces incitations de dépôt de brevets, de dessins ou de marques, s’effectuent le plus souvent pour protéger les exportations et éviter les copies illicites, les contrefaçons,… Il s’agit d’une protection, ou pour certaines perceptions d’une assurance pour se doter d’un avantage compétitif durable qui ne peut être exploité par une autre entreprise ou personne que par une licence.
Il reste tout de même certains trous dans la géographie de la protection industrielle. En effet, la Chine, n’obéit pas aux contraintes liées par une protection industrielle. De ce fait, il reste quasi impossible de maîtriser le marché chinois local avec une protection type INPI. Et pourtant, quand il s’agit d’innovation caractérisée high-tech, il y a de quoi s’inquiéter. Tout reste à relativiser puisque cette « non protection » ne s’applique qu’en local. Par exemple, les exportations au départ de la Chine ne peuvent légalement se vendre dans des pays protégés.
Un moyen durable pour valoriser l’ADN de son entreprise
Toujours dans cette remise de trophées exceptionnelle, deux autres entreprises lauréates montrent l’exemple en anticipant une éventualité de copie ou encore de nouveaux entrants dans un jeu concurrentiel qui s’attise. La Société Minima qui conçoit, fabrique et distribue des montures de lunettes a déposé auprès de l’INPI cette année une vingtaine de dessins pour protéger ses futurs produits. Ces esquisses ne peuvent donc être copiées par d’éventuels concurrents en manque de créativité. Pareillement, la Société Sauermann a su protéger ses produits très spécialisés, à savoir des pompes, afin de minimiser les risques d’érosion futures de parts de marchés à moyen et long terme.
Quels risques de dépôt ?
L’enjeu de protection est de taille. Il s’agit principalement de gagner du temps sur ses concurrents. Car de toutes les manières, un dépôt de brevet tombe dans le domaine public au bout de vingt ans. Alors, pour le high-tech, tel l’acoustique, il s’agit bien de garder un avantage concurrentiel de quelques dizaines de mois avant de voir contourner le brevet et se voir copier en toute légalité. Et justement, Devialet a consacré plus de 15% de son chiffre d’affaires à la R&D pour garder une longueur d’avance. Encore plus subtil, l’histoire de Lego : qui a déposé un brevet tombé dans le domaine public en 2011, mais qui reste inégalé grâce à des secrets de fabrication bien gardés. Lego reste ainsi leader. Alors, il n’est pas idiot de déposer des brevets tout en gardant une partie de secrets bien gardés. Les lauréats de l’INPI en sont tout à fait conscients.
Ce 19 novembre au pavillon Baltard, 4 entreprises furent lauréates des trophées INPI régionaux. Parmi elles, deux sont issues de l’industrie de l’acoustique. Ainsi, les Sociétés Arkamys, qui commercialise des solutions innovantes dans l’amélioration du son et Devialet, un inventeur de nouvelles solutions techniques d’amplification, ont déposé une vingtaine de brevet cette année, avec une protection au niveau monde.
Ces incitations de dépôt de brevets, de dessins ou de marques, s’effectuent le plus souvent pour protéger les exportations et éviter les copies illicites, les contrefaçons,… Il s’agit d’une protection, ou pour certaines perceptions d’une assurance pour se doter d’un avantage compétitif durable qui ne peut être exploité par une autre entreprise ou personne que par une licence.
Il reste tout de même certains trous dans la géographie de la protection industrielle. En effet, la Chine, n’obéit pas aux contraintes liées par une protection industrielle. De ce fait, il reste quasi impossible de maîtriser le marché chinois local avec une protection type INPI. Et pourtant, quand il s’agit d’innovation caractérisée high-tech, il y a de quoi s’inquiéter. Tout reste à relativiser puisque cette « non protection » ne s’applique qu’en local. Par exemple, les exportations au départ de la Chine ne peuvent légalement se vendre dans des pays protégés.
Un moyen durable pour valoriser l’ADN de son entreprise
Toujours dans cette remise de trophées exceptionnelle, deux autres entreprises lauréates montrent l’exemple en anticipant une éventualité de copie ou encore de nouveaux entrants dans un jeu concurrentiel qui s’attise. La Société Minima qui conçoit, fabrique et distribue des montures de lunettes a déposé auprès de l’INPI cette année une vingtaine de dessins pour protéger ses futurs produits. Ces esquisses ne peuvent donc être copiées par d’éventuels concurrents en manque de créativité. Pareillement, la Société Sauermann a su protéger ses produits très spécialisés, à savoir des pompes, afin de minimiser les risques d’érosion futures de parts de marchés à moyen et long terme.
Quels risques de dépôt ?
L’enjeu de protection est de taille. Il s’agit principalement de gagner du temps sur ses concurrents. Car de toutes les manières, un dépôt de brevet tombe dans le domaine public au bout de vingt ans. Alors, pour le high-tech, tel l’acoustique, il s’agit bien de garder un avantage concurrentiel de quelques dizaines de mois avant de voir contourner le brevet et se voir copier en toute légalité. Et justement, Devialet a consacré plus de 15% de son chiffre d’affaires à la R&D pour garder une longueur d’avance. Encore plus subtil, l’histoire de Lego : qui a déposé un brevet tombé dans le domaine public en 2011, mais qui reste inégalé grâce à des secrets de fabrication bien gardés. Lego reste ainsi leader. Alors, il n’est pas idiot de déposer des brevets tout en gardant une partie de secrets bien gardés. Les lauréats de l’INPI en sont tout à fait conscients.