
Alice et Gérald
L’union fait la force. Souvent montrés du doigt, les roux se rebiffent. À Lyon, ils organisent des « Ginger parties ». Stigmatisés dans leur enfance, à cause de leur rousseur, les roux ont décidé à l’âge adulte de donner le change. Finies les moqueries. Place à la revanche. Le concept, le premier du genre, est né un soir autour d’une table à Lyon. On doit l’idée à Alice, une serveuse de 24 ans. Du coup, un lundi par mois, c’est « Ginger Party » : des fêtes pour roux only, sauf à se coiffer d’un postiche. À l’image du monde actuel : la collectivité se fait dépasser par la communauté : « On avait envie de développer le côté communautaire », explique Gérald à 20 Minutes.
Derrière le côté farce se dissimulent bien des fêlures et un ras le bol des railleries subies enfant. « Vers 12-13 ans, les moqueries ont viré au harcèlement », dit Alice, devenu un bouc émissaire roux. Aujourd’hui, le but est de se retrouver entre roux, de partager ses expériences, bonnes ou mauvaise. Au-delà, ces « Ginger Parties » doivent servir de tremplin : « On veut casser cette image du mauvais roux et faire émerger des artistes pour ensuite créer d'autres événements », explique Gérald. La revanche des roux, en quelque sorte.
Derrière le côté farce se dissimulent bien des fêlures et un ras le bol des railleries subies enfant. « Vers 12-13 ans, les moqueries ont viré au harcèlement », dit Alice, devenu un bouc émissaire roux. Aujourd’hui, le but est de se retrouver entre roux, de partager ses expériences, bonnes ou mauvaise. Au-delà, ces « Ginger Parties » doivent servir de tremplin : « On veut casser cette image du mauvais roux et faire émerger des artistes pour ensuite créer d'autres événements », explique Gérald. La revanche des roux, en quelque sorte.