
L'histoire pourrait faire sourire s'il s'agissait de quelques centimes, mais la taxe en question représente tout de même 187 bolívars, la monnaie locale, soit une quinzaine d'euros, quand le salaire local moyen est de 300 euros ! Les autorités aéroportuaires justifient cette taxe par l'installation d'un nouveau système de ventilation et de climatisation, dépolluant, nécessitant l'emploi d'ozone, et donc, couteux.
Mais il y a peut-être une autre histoire masquée derrière cette taxe improbable : Avec le contrôle des changes instauré dans le pays, les entreprises étrangères ont un mal fou à rapatrier leur chiffre d'affaires libellé en bolívars. Le taux de change officiel (1 euro pour 6,5 bolívars) est en effet près de 50 % moins favorable que le taux de change officieux, celui qui reflète le véritable état de santé économique du pays. Au marché noir, un euro s'échange contre 10 à 12 bolívars...
Cette taxe pourrait en fait servir à réduire les taxes aéroportuaires réclamées aux compagnies aériennes étrangères, pour rendre la destination financièrement plus attractive. Il faut dire que plusieurs compagnies internationales ont annoncé leur intention de suspendre tout ou partie de leurs vols à compter de la rentrée.
Mais il y a peut-être une autre histoire masquée derrière cette taxe improbable : Avec le contrôle des changes instauré dans le pays, les entreprises étrangères ont un mal fou à rapatrier leur chiffre d'affaires libellé en bolívars. Le taux de change officiel (1 euro pour 6,5 bolívars) est en effet près de 50 % moins favorable que le taux de change officieux, celui qui reflète le véritable état de santé économique du pays. Au marché noir, un euro s'échange contre 10 à 12 bolívars...
Cette taxe pourrait en fait servir à réduire les taxes aéroportuaires réclamées aux compagnies aériennes étrangères, pour rendre la destination financièrement plus attractive. Il faut dire que plusieurs compagnies internationales ont annoncé leur intention de suspendre tout ou partie de leurs vols à compter de la rentrée.