
Le contexte national et international
Au niveau mondial, le produit de ventes en Beaux-arts s'élève à 9,2 milliards de dollar en 2007, en hausse de 43,8 % sur l'année. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni s'octroient une grosse part du gâteau (71 %), la France vit sur ses acquis et sa réputation et ne représentent plus que 6,4 %, d'autant que sur cette part du marché national, seul 2,8 % est consacré à la création contemporaine (16 486 400 €).
En 2009, La FIAC a accueilli en 80 000 visiteurs en 5 jours soit 13.000 visiteurs par jour, une fréquentation en constante augmentation depuis son installation au Grand Palais. Elle a accueilli 189 galeries, 72 françaises et 117 étrangères, représentant 22 pays France comprise. En 2010, alors qu'elle n'ouvrait que trois jours, elle attendait le même nombre de visiteurs.
Ouverture (réussie) à un plus grand public
D'ailleurs, au contraire de ce que pensent beaucoup de monde, le marché est déjà bien plus abordable que l'on peut croire…
Ce qui est compréhensible, car non seulement les médias mais aussi les principaux acteurs et prescripteurs du marché (marchands, collectionneurs fortunés, muséum curators, éditeurs) focalisent sur le segment de prix supérieur à 100 000 € qui représente seulement 1,6% du marché en volume.
(selon Artprice)
• 43,8 % des œuvres adjugées sous la barre des 1 000 €
• 86,2 % sous la barre des 10 000 €
• 98,4 % sous la barre des 100 000 €
Le marché en France reste très fermé, malgré tout, de nombreuses initiatives oeuvrent déjà à ouvrir le marché de l'art à un plus grand nombre d'acheteurs. Les foires d'art contemporains dit « low cost »comme l'Affordable Art Fair ou Mac Paris, qui rencontrent un grand succès, démontrent que le grand public est très curieux et est prêt à s'investir.
La photo d'art à prix accessible
Le succès des boutiques Yellow Korner qui proposent des multiples d'oeuvres d'art au grand public le démontre également. Leur chiffre d'affaires qui est aujourd'hui de plus de 4 millions d'euros et l'ouverture de nombreuses boutiques dans de nombreuses capitales européennes prouve non seulement que le grand public aime l'art, mais aussi que commercialement s'est très intéressant.
Art et internet : un mariage réussi
Deuxièmes raisons à mettre en lumière. Cette rencontre entre deux univers qu'aucun de leurs traits fondamentaux ne paraissent prédestiner à se rencontrer a pourtant eu lieu…L'art s'est approprié l'Internet, l'Internet s'est imposé à l'art. Des dizaines de milliers de sites éditoriaux ou à finalité marchande consacrés à l'art ont trouvé leur place.
Internet avant tout un « agent réducteur d'incertitude » au service de l'acheteur.
En terme d'achat-vente, le référencement et la qualité du vendeur priment. Un effort de communication et de marketing important a été entrepris pour constituer des plateformes de vente faisant référence tant par la qualité des œuvres proposées que par l'interface de recherche spécialisée offrant des services connexes comme des index ou les côtes des artistes.
Le plus bel exemple est le site français Artprice.com, traduit en 5 langues, il est devenu le leader mondial de l'information sur le marché de l'art rassemblant 900 000 membres et plus de 76 000 annonces de vente.
Il attire chaque jour près de 90 000 visites. Sa newsletter réunit près de 1 300 000 membres.
Internet met donc « l'information » à la disposition d'un nombre infiniment plus large d'acteurs les éléments permettant de réduire l'incertitude de l'achat et surtout réduisant l'écart entre happy few et nouveaux entrants.
Si l'achat d'une œuvre d'art relève toujours d'une dimension irrationnelle – celle du goût, celle du désir – l'acheteur disposera d'arguments pour faire rimer cœur et raison…
Autres chiffres : le catalogue en ligne des ventes d'Artcurial compte à ce jour plus de 900 000 visiteurs uniques par an.
Une démocratisation des espaces de ventes accompagnée également par Internet.
En 2008, les ordres passés sur Christies.com ont atteint près de 65 millions d'euros…Et plus d'un quart des internautes ayant passé un ordre en 2008 seraient des nouveaux venus des salles de ventes.
Sur le site d'Artnet, au contraire d'Artprice, les enchères sont possibles. 60 000 collectionneurs visitent les enchères chaque mois. Il accueille 68 000 visiteurs par jour.
Toute a commencé grâce à une Start-Up française, EauctionRoom, qui la première a donné la possibilité de participer en temps réel à une vente comme si l'on se trouvait dans la salle, aujourd'hui, toutes les grandes maisons des ventes aux enchères permettent d'enchérir en ligne. Ils ont démontrés qu'il est possible, grâce à l'internet de largement démocratiser la participation aux ventes aux enchères : 80 % des acheteurs qui utilisent son service n'avaient jamais mis les pieds dans une salle de vente ! Et la marge de progression de ce mouvement de démocratisation est immense, lorsque l'on sait qu'un internaute sur cinq a déjà acheté dans une vente aux enchères en ligne (EBAY par exemple)
Pour l'acheteur « moderne » et pressé, l'internet constitue la solution : un moyen commode d'identifier et d'acheter des œuvres qui au gré de la transformation amorcée du marché de l'art en mass market, se définissent de plus en plus comme des commodités, finalement assez proches à leurs yeux d'autres biens de consommation.
Site de Nicolas Dehorter: monartisteleblog
La plateforme de financement participatif de la création Monartiste
Au niveau mondial, le produit de ventes en Beaux-arts s'élève à 9,2 milliards de dollar en 2007, en hausse de 43,8 % sur l'année. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni s'octroient une grosse part du gâteau (71 %), la France vit sur ses acquis et sa réputation et ne représentent plus que 6,4 %, d'autant que sur cette part du marché national, seul 2,8 % est consacré à la création contemporaine (16 486 400 €).
En 2009, La FIAC a accueilli en 80 000 visiteurs en 5 jours soit 13.000 visiteurs par jour, une fréquentation en constante augmentation depuis son installation au Grand Palais. Elle a accueilli 189 galeries, 72 françaises et 117 étrangères, représentant 22 pays France comprise. En 2010, alors qu'elle n'ouvrait que trois jours, elle attendait le même nombre de visiteurs.
Ouverture (réussie) à un plus grand public
D'ailleurs, au contraire de ce que pensent beaucoup de monde, le marché est déjà bien plus abordable que l'on peut croire…
Ce qui est compréhensible, car non seulement les médias mais aussi les principaux acteurs et prescripteurs du marché (marchands, collectionneurs fortunés, muséum curators, éditeurs) focalisent sur le segment de prix supérieur à 100 000 € qui représente seulement 1,6% du marché en volume.
(selon Artprice)
• 43,8 % des œuvres adjugées sous la barre des 1 000 €
• 86,2 % sous la barre des 10 000 €
• 98,4 % sous la barre des 100 000 €
Le marché en France reste très fermé, malgré tout, de nombreuses initiatives oeuvrent déjà à ouvrir le marché de l'art à un plus grand nombre d'acheteurs. Les foires d'art contemporains dit « low cost »comme l'Affordable Art Fair ou Mac Paris, qui rencontrent un grand succès, démontrent que le grand public est très curieux et est prêt à s'investir.
La photo d'art à prix accessible
Le succès des boutiques Yellow Korner qui proposent des multiples d'oeuvres d'art au grand public le démontre également. Leur chiffre d'affaires qui est aujourd'hui de plus de 4 millions d'euros et l'ouverture de nombreuses boutiques dans de nombreuses capitales européennes prouve non seulement que le grand public aime l'art, mais aussi que commercialement s'est très intéressant.
Art et internet : un mariage réussi
Deuxièmes raisons à mettre en lumière. Cette rencontre entre deux univers qu'aucun de leurs traits fondamentaux ne paraissent prédestiner à se rencontrer a pourtant eu lieu…L'art s'est approprié l'Internet, l'Internet s'est imposé à l'art. Des dizaines de milliers de sites éditoriaux ou à finalité marchande consacrés à l'art ont trouvé leur place.
Internet avant tout un « agent réducteur d'incertitude » au service de l'acheteur.
En terme d'achat-vente, le référencement et la qualité du vendeur priment. Un effort de communication et de marketing important a été entrepris pour constituer des plateformes de vente faisant référence tant par la qualité des œuvres proposées que par l'interface de recherche spécialisée offrant des services connexes comme des index ou les côtes des artistes.
Le plus bel exemple est le site français Artprice.com, traduit en 5 langues, il est devenu le leader mondial de l'information sur le marché de l'art rassemblant 900 000 membres et plus de 76 000 annonces de vente.
Il attire chaque jour près de 90 000 visites. Sa newsletter réunit près de 1 300 000 membres.
Internet met donc « l'information » à la disposition d'un nombre infiniment plus large d'acteurs les éléments permettant de réduire l'incertitude de l'achat et surtout réduisant l'écart entre happy few et nouveaux entrants.
Si l'achat d'une œuvre d'art relève toujours d'une dimension irrationnelle – celle du goût, celle du désir – l'acheteur disposera d'arguments pour faire rimer cœur et raison…
Autres chiffres : le catalogue en ligne des ventes d'Artcurial compte à ce jour plus de 900 000 visiteurs uniques par an.
Une démocratisation des espaces de ventes accompagnée également par Internet.
En 2008, les ordres passés sur Christies.com ont atteint près de 65 millions d'euros…Et plus d'un quart des internautes ayant passé un ordre en 2008 seraient des nouveaux venus des salles de ventes.
Sur le site d'Artnet, au contraire d'Artprice, les enchères sont possibles. 60 000 collectionneurs visitent les enchères chaque mois. Il accueille 68 000 visiteurs par jour.
Toute a commencé grâce à une Start-Up française, EauctionRoom, qui la première a donné la possibilité de participer en temps réel à une vente comme si l'on se trouvait dans la salle, aujourd'hui, toutes les grandes maisons des ventes aux enchères permettent d'enchérir en ligne. Ils ont démontrés qu'il est possible, grâce à l'internet de largement démocratiser la participation aux ventes aux enchères : 80 % des acheteurs qui utilisent son service n'avaient jamais mis les pieds dans une salle de vente ! Et la marge de progression de ce mouvement de démocratisation est immense, lorsque l'on sait qu'un internaute sur cinq a déjà acheté dans une vente aux enchères en ligne (EBAY par exemple)
Pour l'acheteur « moderne » et pressé, l'internet constitue la solution : un moyen commode d'identifier et d'acheter des œuvres qui au gré de la transformation amorcée du marché de l'art en mass market, se définissent de plus en plus comme des commodités, finalement assez proches à leurs yeux d'autres biens de consommation.
Site de Nicolas Dehorter: monartisteleblog
La plateforme de financement participatif de la création Monartiste