
Saumon des dieux, opah, lampris lune, lampris guttatus en latin… Quelque soit son nom, ce poisson que l’on vient de découvrir a le sang chaud. Mieux, sa température intérieure est supérieure de 5 degrés par rapport à l’environnement dans lequel il évolue. Ce qui en fait le premier poisson à sang chaud identifié. Surtout, cette aptitude lui accorde un net avantage en terme d’évolution par rapport à ses congénères, notamment dans les grands fonds où il vit.
On doit cette découverte à une équipe de chercheurs américains de la National Oceanic and Atmospheric Administration, la NOAA. Ils viennent de publier un long article à ce sujet dans la prestigieuse revue Science. Chose rare, ce saumon des dieux va ainsi rejoindre la short list des mammifères et oiseaux pouvant conserver une température corporelle supérieure à celle de leur environnement immédiat.
Qu'en est il de ce poisson ? C’est plutôt un gros modèle ! Il peut en effet mesurer jusqu’à deux mètres de long et peser 300 kilos. Il a une drôle de tête, « plat de face et rond comme la lune de profil », rapporte Le Figaro. Surtout, il évolue dans les fonds sous-marins, à plusieurs centaines de mètres de profondeur. Des endroits où la température reste basse. Résultat, l’opah avec sa température corporelle supérieure à son environnement, dépasse ses rares congénères. À ces profondeurs, il y a surtout des crustacés ralentis par le froid. L’opah peut se mouvoir plus vite que ses proies, ce qui en fait un prédateur de premier ordre.
Comment réussit-il à maintenir sa température de 5 degrés au-dessus de celle de l’eau ? En agitant ses nageoires qui agissent comme un moteur. L’opah arrive ainsi à maintenir son organisme au chaud. Techniquement, c’est une vraie prouesse : on peut même dire que l’opah possède des circuits de chaleur intégrés. Ils fonctionnent à contre-sens au niveau de ses branchies : le sang froid tout juste chargé en oxygène circule comme dans un circuit fermé jusqu'à celui bien chaud qui est généré par l’activité des muscles des nageoires. C’est comme cela que le sang rempli d’oxygène se réchauffe, avant de se propager au reste du corps où il conserve les organes internes au chaud. L’opah, c’est chaud.
On doit cette découverte à une équipe de chercheurs américains de la National Oceanic and Atmospheric Administration, la NOAA. Ils viennent de publier un long article à ce sujet dans la prestigieuse revue Science. Chose rare, ce saumon des dieux va ainsi rejoindre la short list des mammifères et oiseaux pouvant conserver une température corporelle supérieure à celle de leur environnement immédiat.
Qu'en est il de ce poisson ? C’est plutôt un gros modèle ! Il peut en effet mesurer jusqu’à deux mètres de long et peser 300 kilos. Il a une drôle de tête, « plat de face et rond comme la lune de profil », rapporte Le Figaro. Surtout, il évolue dans les fonds sous-marins, à plusieurs centaines de mètres de profondeur. Des endroits où la température reste basse. Résultat, l’opah avec sa température corporelle supérieure à son environnement, dépasse ses rares congénères. À ces profondeurs, il y a surtout des crustacés ralentis par le froid. L’opah peut se mouvoir plus vite que ses proies, ce qui en fait un prédateur de premier ordre.
Comment réussit-il à maintenir sa température de 5 degrés au-dessus de celle de l’eau ? En agitant ses nageoires qui agissent comme un moteur. L’opah arrive ainsi à maintenir son organisme au chaud. Techniquement, c’est une vraie prouesse : on peut même dire que l’opah possède des circuits de chaleur intégrés. Ils fonctionnent à contre-sens au niveau de ses branchies : le sang froid tout juste chargé en oxygène circule comme dans un circuit fermé jusqu'à celui bien chaud qui est généré par l’activité des muscles des nageoires. C’est comme cela que le sang rempli d’oxygène se réchauffe, avant de se propager au reste du corps où il conserve les organes internes au chaud. L’opah, c’est chaud.