Cela se compte en milliard de dollars. Quoi ? Les économies réalisées grâce aux chauves-souris. Ce qui peut sembler un peu tordu au premier abord, est pourtant tout ce qu’il y a de sérieux : dans le domaine de l’agriculture mondiale, une économie d’un milliard de dollars a été faite par l’intermédiaire de ces mammifères. Les chauves-souris, qui appartiennent à la famille des chiroptères, mangent en effet les vers parasites qui s’attaquent aux cultures, permettant ainsi à l’agriculture mondiale de réaliser une économie significative.
C’est la conclusion de chercheurs américains parue cette semaine, dans les comptes rendus de la PNAS, l’Académie américaine des Sciences. Ils se sont notamment penchés sur la culture du maïs, et ont analysé les bienfaits de l’activité des chauves-souris sur ces plantations. Pour ce faire, ils ont recouvert un champ de maïs de 400 mètres carrés de filets. Cette protection avait pour but d’empêcher les chauves-souris de se nourrir la nuit, de vers spécifiques qui se développent sur les épis de maïs, dévastateurs pour cette culture. Les chercheurs ont ensuite étudié les dommages causés par ces parasites « présents dans le monde entier », et denrées appréciées des chauves-souris.
Ainsi, les plants de maïs protégés par les filets ont « subi 56 % plus de dégâts » que le reste du champ, rapporte le site de 20 Minutes. Le maïs de l’étude n’est pas génétiquement modifié, comme 84 % en moyenne du maïs américain, qui fabrique lui-même son propre insecticide contre les vers et leurs larves. Dans le reste du champ, l’intervention des chauves-souris a notamment permis d’augmenter le rendement de 1,4 % en moyenne. C’est là que les chiffres interviennent : cela revient à gagner 7,88 dollars par hectare. Et, CQFD, plus d’un milliard de dollars au niveau mondial.
C’est la conclusion de chercheurs américains parue cette semaine, dans les comptes rendus de la PNAS, l’Académie américaine des Sciences. Ils se sont notamment penchés sur la culture du maïs, et ont analysé les bienfaits de l’activité des chauves-souris sur ces plantations. Pour ce faire, ils ont recouvert un champ de maïs de 400 mètres carrés de filets. Cette protection avait pour but d’empêcher les chauves-souris de se nourrir la nuit, de vers spécifiques qui se développent sur les épis de maïs, dévastateurs pour cette culture. Les chercheurs ont ensuite étudié les dommages causés par ces parasites « présents dans le monde entier », et denrées appréciées des chauves-souris.
Ainsi, les plants de maïs protégés par les filets ont « subi 56 % plus de dégâts » que le reste du champ, rapporte le site de 20 Minutes. Le maïs de l’étude n’est pas génétiquement modifié, comme 84 % en moyenne du maïs américain, qui fabrique lui-même son propre insecticide contre les vers et leurs larves. Dans le reste du champ, l’intervention des chauves-souris a notamment permis d’augmenter le rendement de 1,4 % en moyenne. C’est là que les chiffres interviennent : cela revient à gagner 7,88 dollars par hectare. Et, CQFD, plus d’un milliard de dollars au niveau mondial.