
Le marché de l’habillement atone
Cela était prévu : le marché de l’habillement devait reculer en 2013. Et hélas, ce fut bien le cas. Ce ne sont pas les soldes qui ont à la première impression fait progresser les ventes. En effet, des lors que les réductions fonctionnent trop bien, c’est que les stocks à dégraisser étaient en trop grande quantité présents : beaucoup trop de marchandise à écouler…
Et paradoxalement, un responsable de magasin de l’enseigne GAP dans un centre commercial parisien indiquait au bout de quatre jours de soldes qu’ « il ne savait pas comment il allait pouvoir gérer : le magasin a été complètement dévalisé, et la nouvelle collection n’arrivera que dans plusieurs jours, alors que les stocks étaient très importants la veille des soldes ».
Les français s’habillent à l’économie, en renouvelant moins leur garde-robe. C’est une tendance qui s’observe en situation de crise et lors d’un avenir bien incertain.
Un peu de distraction dans un contexte bien triste
Alors pour pallier la crise, rien de tel que de pouvoir se rendre attractif. La lingerie reste donc une panoplie anti-crise. Les lignes sont de plus en plus osées, tout comme le nom des produits qui permettent forcément de faire sourire rien qu’à les évoquer. Ainsi, la marque française Monette peut séduire avec des noms très trash comme Bordelle, Maison Close, …
L’accessoire de mode est donc osé, pour des femmes qui s’affirment et qui n’ont plus de complexes. Il s’agit d’une libération sensuelle mais aussi sociale qui peut dans une certaine posture innovante remédier à la crise.
En témoigne l’ardeur d’un chef de produit de lingerie en vente en grande surface qui voit les modèles défiler les uns après les autres. Pour noter les commentaires, il est muni d’un dictaphone dans sa poche gauche de chemise qui enregistre ses avis, mais aussi les battements de son cœur qui s’intensifient lorsque le mannequin habillé des accessoires prototypes s’approche.
Des développements plus nombreux, des produits luxueux
Les collections sont de plus en plus importantes. Et la place est toujours présente pour la fabrication française. Les atelières de Lejaby qui ont repris leur entreprise devront pouvoir bientôt sortir la tête de l’eau : il faut deux années pour créer de nouveaux modèles.
Les développements s’intensifient pour mettre sur le marché des collections toujours plus fournies. L’amélioration de la performance est également au rendez-vous en optimisant à la fois les manufactures et en améliorant l’efficacité des projets de nouveaux produits.
L’industrie française de la lingerie renouvèle avec la rentabilité et le succès commercial. Des places sont encore à prendre dans la lingerie très haut de gamme où la demande est croissante. Le marché de la lingerie qui a grimpé de plus de 1.4% l’année passée pourrait bien s’envoler un peu plus en 2014.
Cela était prévu : le marché de l’habillement devait reculer en 2013. Et hélas, ce fut bien le cas. Ce ne sont pas les soldes qui ont à la première impression fait progresser les ventes. En effet, des lors que les réductions fonctionnent trop bien, c’est que les stocks à dégraisser étaient en trop grande quantité présents : beaucoup trop de marchandise à écouler…
Et paradoxalement, un responsable de magasin de l’enseigne GAP dans un centre commercial parisien indiquait au bout de quatre jours de soldes qu’ « il ne savait pas comment il allait pouvoir gérer : le magasin a été complètement dévalisé, et la nouvelle collection n’arrivera que dans plusieurs jours, alors que les stocks étaient très importants la veille des soldes ».
Les français s’habillent à l’économie, en renouvelant moins leur garde-robe. C’est une tendance qui s’observe en situation de crise et lors d’un avenir bien incertain.
Un peu de distraction dans un contexte bien triste
Alors pour pallier la crise, rien de tel que de pouvoir se rendre attractif. La lingerie reste donc une panoplie anti-crise. Les lignes sont de plus en plus osées, tout comme le nom des produits qui permettent forcément de faire sourire rien qu’à les évoquer. Ainsi, la marque française Monette peut séduire avec des noms très trash comme Bordelle, Maison Close, …
L’accessoire de mode est donc osé, pour des femmes qui s’affirment et qui n’ont plus de complexes. Il s’agit d’une libération sensuelle mais aussi sociale qui peut dans une certaine posture innovante remédier à la crise.
En témoigne l’ardeur d’un chef de produit de lingerie en vente en grande surface qui voit les modèles défiler les uns après les autres. Pour noter les commentaires, il est muni d’un dictaphone dans sa poche gauche de chemise qui enregistre ses avis, mais aussi les battements de son cœur qui s’intensifient lorsque le mannequin habillé des accessoires prototypes s’approche.
Des développements plus nombreux, des produits luxueux
Les collections sont de plus en plus importantes. Et la place est toujours présente pour la fabrication française. Les atelières de Lejaby qui ont repris leur entreprise devront pouvoir bientôt sortir la tête de l’eau : il faut deux années pour créer de nouveaux modèles.
Les développements s’intensifient pour mettre sur le marché des collections toujours plus fournies. L’amélioration de la performance est également au rendez-vous en optimisant à la fois les manufactures et en améliorant l’efficacité des projets de nouveaux produits.
L’industrie française de la lingerie renouvèle avec la rentabilité et le succès commercial. Des places sont encore à prendre dans la lingerie très haut de gamme où la demande est croissante. Le marché de la lingerie qui a grimpé de plus de 1.4% l’année passée pourrait bien s’envoler un peu plus en 2014.