Les «pièges à clic» dans le collimateur de Facebook



Vendredi 29 Août 2014

Il semblerait que Facebook veuille faire le ménage. Cette semaine, le réseau social a annoncé qu’il allait réduire la présence des posts encourageant le clic facile.


Les «pièges à clic» dans le collimateur de Facebook
Facebook dit non aux « pièges à clic », « appâts à clic » ou autre click baiting en Anglais. Mais de quoi s’agit-il au juste ? Une méthode pour harponner l’internaute. Les « pièges à clic » sont en effet des posts envoyés sur le réseau social par un éditeur de contenus. Son intitulé est accrocheur, mystérieux, comporte parfois une photo pas évidente à comprendre au premier abord. En éludant le sujet, le post incite l’utilisateur à cliquer sur le lien pour voir de quoi il s’agit. Ces posts vagues génèrent des clics en pagaille. Résultat, ils sont vus par de nombreux internautes. Ils remontent ainsi dans le mur des utilisateurs. La multiplication des clics fait en effet, qu’un post remonte dans le fil d’actualité des membres du réseau. C’est le serpent qui se mord la queue : une fois sur le fil, il est susceptible d’amasser de nouveaux clics, et ainsi de suite.
 
Selon Facebook, 80 % des utilisateurs privilégient les titres clairs, explicites sur le contenu du site ou de l’article auxquels ils renvoient. Avec, ils savent ou non s’ils vont lire un papier. En revanche, les intitulés allusifs sont plus ambigus. Parfois, pour se rendre compte du contenu d’une page, le seul moyen est de l’ouvrir. Chez Facebook, on justifie : « ces articles avec des titres pièges à clics peuvent noyer le contenu des amis et des pages auxquels les gens sont vraiment attachés ».
 
Résultat, pour le réseau social, l’enjeu est de moins les faire apparaître sur les murs. Facebook va donc suivre les internautes qui ont cliqués sur un « piège à clic ». Le but est de voir si les utilisateurs reviennent rapidement sur le réseau, ou s’ils se perdent en route. À l’origine, ces « pièges à clic » apparaissaient dans des pubs racoleuses. Aujourd’hui, les médias les utilisent également.
 
Facebook a donc décidé de limiter la visibilité de ces click baits. Pour les définir, le réseau s’appuie sur le temps de lecture. Si l’utilisateur passe un certain temps sur la page donnée après voir cliqué sur un lien, c’est qu’il représente un intérêt. En revanche, si l’internaute clique sur l’article mais revient tout de suite à Facebook, c’est qu’à priori, il en est dénué. Deuxième cas de figure : Facebook propose d’examiner si le contenu est commenté et partagé. S'il l'est, c'est que les internautes y ont trouvé leur compte. Si tout cela semble un peu relatif, Facebook quant à lui, semble bien motivé.
 
 
 

Les «pièges à clic» dans le collimateur de Facebook

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