La fin du nucléaire coûtera cher à l'Allemagne

Angela Merkel, fervente défenseuse de l'environnement, avait annoncé l'arrêt de sept réacteurs nucléaires juste après le drame de Fukushima. Les réacteurs visés sont les plus vieux d'Allemagne et Angela Merkel avait ordonné une fermeture immédiate. Pour ne pas en rester là, elle avait également annoncé que toutes les centrales nucléaires seraient fermées d'ici 2022. Les énergies renouvelables viendront ainsi progressivement remplacer l'atome, l'objectif de l'Allemagne étant que ces dernières représentent 80 % de la production électrique d'ici 40 ans. Cette décision d'Angela Merkel est largement saluée, mais ne fait pas l'unanimité, notamment chez les conservateurs de son parti. Le démantèlement des sites va en effet coûter des milliards d'euros et sera un véritable casse-tête logistique et technologique.
À titre d'exemple, une vielle centrale soviétique a commencé à être démantelée en 1990 à Greifswald dans le Mecklembourg, et à l'heure actuelle, il reste encore deux décennies de travail pour en arriver à bout. Depuis 1990, le démantèlement a déjà englouti 4 milliards d'euros. Lorsqu’on sait que l'Allemagne compte 17 réacteurs, on imagine le travail de titan et la somme faramineuse qu’il faudra engager. Ainsi, la KFW, banque fédérale d'investissement, estime que l'opération coutera environ 250 milliards d'euros. La sortie du nucléaire s'annonce donc comme un grand défi pour l'Allemagne et surtout pour Angela Merkel d'un point de vue politique. Mais elle n’est pas la seule à vouloir sortir du nucléaire. La Suisse s’engage aussi sur cette voie, mais de manière plus progressive.
À titre d'exemple, une vielle centrale soviétique a commencé à être démantelée en 1990 à Greifswald dans le Mecklembourg, et à l'heure actuelle, il reste encore deux décennies de travail pour en arriver à bout. Depuis 1990, le démantèlement a déjà englouti 4 milliards d'euros. Lorsqu’on sait que l'Allemagne compte 17 réacteurs, on imagine le travail de titan et la somme faramineuse qu’il faudra engager. Ainsi, la KFW, banque fédérale d'investissement, estime que l'opération coutera environ 250 milliards d'euros. La sortie du nucléaire s'annonce donc comme un grand défi pour l'Allemagne et surtout pour Angela Merkel d'un point de vue politique. Mais elle n’est pas la seule à vouloir sortir du nucléaire. La Suisse s’engage aussi sur cette voie, mais de manière plus progressive.
La Suisse veut sortir du nucléaire en douceur
Le gouvernement suisse se lance lui aussi dans la sortie du nucléaire, mais avec moins de vigueur que l'Allemagne. Le ministre de l'Environnement Doris Leuthard a donc annoncé que les centrales seraient progressivement démantelées, mais seulement lorsqu'elles auront passé l'âge. Ainsi après 50 ans ces dernières, si elles ne sont plus dans un état satisfaisant, ne seront plus utilisées. Une sortie du nucléaire un peu sous conditions, car Doris Leuthard a également précisé que les centrales continueront d'être exploitées si ces dernières présentes un niveau de sécurité satisfaisant après 50 ans, mais dans la limite des 60 ans. Une retraite un peu tardive qui s'explique par une stratégie énergétique qui jusqu'à présent était essentiellement basée sur le nucléaire. Les motivations d'un retrait progressif de l'atome sont donc liées au risque résiduel de vivre en présence du nucléaire.
Le gouvernement a donc décidé de ne pas renouveler ses installations et d'abandonner l'énergie nucléaire une fois que ses centrales arriveront au terme de leur durée d'exploitation. Tout comme l'Allemagne c'est sans surprise que la Suisse se penchera sur les énergies renouvelables devenues meilleur marché. Mais la transition s'annonce compliquée, car les partis politiques adverses craignent une forte augmentation des prix de l'électricité, ce qui pourrait pénaliser la population et l'économie. Ces derniers ne manquent pas de critiquer Doris Leuthard à ce sujet et cela pourrait à terme devenir un enjeu politique. Sortir du nucléaire n’est donc pas simple, autant sur le plan logistique que politique, mais la Suisse et l’Allemagne sont déterminées à en finir.
Le gouvernement a donc décidé de ne pas renouveler ses installations et d'abandonner l'énergie nucléaire une fois que ses centrales arriveront au terme de leur durée d'exploitation. Tout comme l'Allemagne c'est sans surprise que la Suisse se penchera sur les énergies renouvelables devenues meilleur marché. Mais la transition s'annonce compliquée, car les partis politiques adverses craignent une forte augmentation des prix de l'électricité, ce qui pourrait pénaliser la population et l'économie. Ces derniers ne manquent pas de critiquer Doris Leuthard à ce sujet et cela pourrait à terme devenir un enjeu politique. Sortir du nucléaire n’est donc pas simple, autant sur le plan logistique que politique, mais la Suisse et l’Allemagne sont déterminées à en finir.