Rentabiliser et partager
Une nouvelle économie gagne du terrain dans le monde entier, celle du partage et de la consommation collaborative, qui représente d'ores et déjà plus de 25 milliards de dollars. Basée sur la recherche de rentabilisation de ses objets personnels, elle comprend également des services que des individus se proposent de fournir. Au niveau mondial, Nielsen montre que 68% des individus sont prêts à louer leurs objets personnels ou à offrir des services pour générer des revenus traditionnels. Au niveau français, la proportion est de 41%. Ce sont d'abord des cours que les Français sont prêts à donner (moyennant finance), puis leurs outils électriques qu'ils sont prêts à louer et enfin leurs moyens de transport, voitures ou vélos. Mais 10% des consommateurs interrogés sont également prêts à louer leur maison, leurs matériels ménagers et même leurs vêtements.
Des nouveaux réseaux de partage
Cette économie du partage, on la doit beaucoup à Internet qui facilite et fiabilise son organisation. "Les communautés de partage ont donné lieu à une révolution économique de plus en plus représentée", explique John Burbank, de Nielsen. Elle touche particulièrement les jeunes générations, sensibilisées à la crise économique autant qu'au développement durable et ultra-connectées. Cette population est aujourd'hui beaucoup moins attachée à la propriété que leurs ainés et aspirent à se construire dans des réseaux de partage.
Les plateformes les plus connues sont aujourd'hui celles qui proposent du covoiturage, comme Covoiturage ou Blablacar, ou celles de locations de logements comme Airbnb, qui vaut aujourd'hui 10 milliards de dollars en bourse. Mais on trouve aussi des réseaux de location de matériels de bricolage ou de garde d'animaux entre particuliers ! Autant de niches, savamment repérées par des start-ups qui peuvent se targuer d'avoir eu la bonne idée et la bonne méthode pour mettre en relation les "personnes qui cherchent" et les "personnes qui proposent". Car la notion de confiance est très importante pour qu'une plateforme fonctionne et se transforme en véritable communauté, ce qui demande aux entrepreneurs de connaitre finement le comportement et la psychologie de l'utilisateur final.
Certains voient dans cette nouvelle économie une concurrence déloyale vis à vis des services traditionnels. Ainsi Airbnb ferait concurrence aux hôteliers. Mais on peut aussi y voir les gains économiques à une plus grande échelle, comme par exemple l'argent qu'un touriste dépensera au restaurant plutôt qu'à l'hôtel. Ou les gains environnementaux lorsque l'on fait appel au covoiturage à la place du taxi...
Les plateformes les plus connues sont aujourd'hui celles qui proposent du covoiturage, comme Covoiturage ou Blablacar, ou celles de locations de logements comme Airbnb, qui vaut aujourd'hui 10 milliards de dollars en bourse. Mais on trouve aussi des réseaux de location de matériels de bricolage ou de garde d'animaux entre particuliers ! Autant de niches, savamment repérées par des start-ups qui peuvent se targuer d'avoir eu la bonne idée et la bonne méthode pour mettre en relation les "personnes qui cherchent" et les "personnes qui proposent". Car la notion de confiance est très importante pour qu'une plateforme fonctionne et se transforme en véritable communauté, ce qui demande aux entrepreneurs de connaitre finement le comportement et la psychologie de l'utilisateur final.
Certains voient dans cette nouvelle économie une concurrence déloyale vis à vis des services traditionnels. Ainsi Airbnb ferait concurrence aux hôteliers. Mais on peut aussi y voir les gains économiques à une plus grande échelle, comme par exemple l'argent qu'un touriste dépensera au restaurant plutôt qu'à l'hôtel. Ou les gains environnementaux lorsque l'on fait appel au covoiturage à la place du taxi...