Poppy, je t’adopte

Poppy a tout pour plaire. C’est un humanoïde, autrement dit, un robot, même si en Anglais, son nom signifie coquelicot. Si tout n’est pas toujours logique, le résultat est extra. Et Poppy n’a rien d’Anglais, il est… Bordelais. C’est est un petit robot humanoïde de 84 centimètres de haut, et qui pèse 3 kilos. En gros, il a la taille qu’avait Junior a cinq ans, et le poids qu’il faisait à la naissance. Il est agile, robuste, stable, et se balade partout sur ses deux petites jambes. Un peu comme Junior, quand il avait trois ans…

Cette prouesse technique a été imaginée conjointement, par le Flower Lab de l’Inria de Bordeaux, et l’Ensta ParisTech, où, preuve en est, ça turbine ! Poppy est open-source, et imprimé partiellement en 3D. Et c'est déjà un VIP : le 11 juin dernier, il a rencontré François Hollande, le président de la République, qui recevait  des investisseurs et des entrepreneurs particulièrement actifs dans le domaine de la robotique.
 
Avec sa silhouette qui représente un squelette humain, mais en plus rond et moins anguleux, totalement articulé, il fait partie du projet, « Plateforme Poppy », qui vise à créer une plateforme open source, qui s’appuie sur des programmes solides et faciles à utiliser, afin de construire ce robot peu coûteux - 7 500 euros - ce qui inclus le moteur, les parties en 3D, et tous les matériaux électroniques - pour la science, l’éducation, l’art, et bien sûr, pour les… geeks !