
Tout le monde le fait, tout le monde le sait : on est googlé, les profils Facebook sont consultés... Les réseaux sociaux représentent une mine d’informations pas toujours utilisées à bon escient quand il s'agit de recruter. Les profils Facebook notamment, lors d’une candidature professionnelle peuvent être regardés et interprétés de manière toute relative. Il s’agit donc d’exercer un certain contrôle sur ce qui y est dit, montré et affiché. Car attention au retour de bâton, notamment dans le cadre d’une recherche d’emploi. Effets potentiels nocifs aussi sur le déroulement d’une carrière. C’est ce qui ressort d’une étude menée par trois chercheurs de l’Université Paris-Sud, Serge Pajak, Nicolas Soulié et Matthieu Manant, rapporte Le Monde.
Ils pointent notamment la responsabilité de Facebook, en rappelant que 28 millions d’internautes s’y connectent chaque mois en France. Pour eux, les données consultables sur un profil Facebook peuvent avoir des conséquences négatives dans le cadre d’un recrutement. C'est un fait : « Le profil Facebook fait désormais partie d’un dossier de candidature. » disent les chercheurs. Pour en arriver à ces conclusions, ils ont élaboré un test, créé de faux comptes, envoyé des candidatures et regardé ce qui se passait pendant une année. Dans les faits, leurs quatre candidats ont répondu à des offres d’emploi de la même façon. Par ailleurs, CV, lettres et formations étaient similaires. Seuls les profils Facebook pouvaient faire la différence.
D’après les chercheurs, les conclusions de l’étude montrent qu’une « petite information sur Facebook a fait varier les taux d’une manière importante, même si elle n’a rien à voir avec les compétences professionnelles. » En l’occurrence, il s’agissait d’un lieu de naissance (Marrakech), et de langues pratiquées, l’Arabe ou l’Italien. Plus étonnant, après avoir modifié les comptes fictifs sur Facebook, les résultats se sont inversés.
Les changements apportés aux profils ont influencé les recruteurs de façon notoire. Les profils Facebook sont consultés par ces derniers et les informations qu’ils en retirent ne sont pas toujours objectives. « On peut le regretter, mais un profil Facebook est consulté. Mais ce n’est pas forcément négatif, il suffit d’apprendre à s’en servir : on peut d’abord nettoyer les informations sensibles, ou les rendre inaccessibles au grand public, mais aussi en jouer et afficher des éléments pouvant être considérés positivement par un recruteur » explique un des chercheurs. À bon entendeur...
Ils pointent notamment la responsabilité de Facebook, en rappelant que 28 millions d’internautes s’y connectent chaque mois en France. Pour eux, les données consultables sur un profil Facebook peuvent avoir des conséquences négatives dans le cadre d’un recrutement. C'est un fait : « Le profil Facebook fait désormais partie d’un dossier de candidature. » disent les chercheurs. Pour en arriver à ces conclusions, ils ont élaboré un test, créé de faux comptes, envoyé des candidatures et regardé ce qui se passait pendant une année. Dans les faits, leurs quatre candidats ont répondu à des offres d’emploi de la même façon. Par ailleurs, CV, lettres et formations étaient similaires. Seuls les profils Facebook pouvaient faire la différence.
D’après les chercheurs, les conclusions de l’étude montrent qu’une « petite information sur Facebook a fait varier les taux d’une manière importante, même si elle n’a rien à voir avec les compétences professionnelles. » En l’occurrence, il s’agissait d’un lieu de naissance (Marrakech), et de langues pratiquées, l’Arabe ou l’Italien. Plus étonnant, après avoir modifié les comptes fictifs sur Facebook, les résultats se sont inversés.
Les changements apportés aux profils ont influencé les recruteurs de façon notoire. Les profils Facebook sont consultés par ces derniers et les informations qu’ils en retirent ne sont pas toujours objectives. « On peut le regretter, mais un profil Facebook est consulté. Mais ce n’est pas forcément négatif, il suffit d’apprendre à s’en servir : on peut d’abord nettoyer les informations sensibles, ou les rendre inaccessibles au grand public, mais aussi en jouer et afficher des éléments pouvant être considérés positivement par un recruteur » explique un des chercheurs. À bon entendeur...