
« Reviens Léon, on innove à la maison ! » C’est le titre d’une tribune publiée dans Le Monde par dix entrepreneurs français, dont Anne Lauvergeon, l’ex-dirigeante d’Areva ou encore, les fondateurs des start-up Blablacar et Critéo. Évidemment, il fait référence au slogan « Reviens Léon, j’ai les mêmes à la maison » pour les raviolis Panzani, pub mythique s’il en est. Dans le cas qui nous intéresse, les entrepreneurs, pour le moins entreprenants, battent le rappel. Ils en ont assez de la fuite des cerveaux à l'étranger et appellent les expatriés à revenir dardar travailler en France. Leur lettre ouverte sur le site Internet du Monde est la première étape de l’opération. Un programme d’attractivité internationale destiné aux start-up françaises va être lancé dans un deuxième temps, sous l’égide d’Axelle Lemaire, secrétaire d’État chargée du Numérique.
Pourquoi cette opération maintenant ? Parce que, écrivent les signataires, il « y a en ce moment en France un souffle créatif inédit. Et la France est, aujourd’hui, l’un des terreaux entrepreneuriaux les plus fertiles en Europe et dans le monde ». Et toc. Dans leur tribune mordante et optimiste, ils appellent donc les expats à rappliquer. Parce que eux, les signataires sont restés : « Entre-temps, nombre d’entre nous sont restés. En marge du système, nous avons écumé les mille et une façons de réinventer le futur en mettant l’innovation au cœur de notre action. Nous avons créé des start-up dans un environnement que nous pensions hostile : la prise de risque était proscrite et l’échec définitif. Puis, nous avons grandi, embauché, et grandi de nouveau. »
Aujourd’hui, selon les signataires de la tribune, le frein à l’envol économique de la France serait justement cette absence des expatriés partis vers des horizons meilleurs. « Pour nous, la crise fut une chance d’accélérer la transition vers de nouveaux modèles grâce à l’entrepreneuriat sous toutes ses formes », disent-ils. Et de citer, « la cohorte des start-up et des modèles économiques novateurs qui montrent la voie d’une sortie de crise pour tous ». Une initiative à saluer. En espérant qu’elle sera entendue et suivie par les expatriés à l'autre bout du monde. Et que ces derniers se rassurent : « L’Hexagone n’a (…) jamais généré autant de start-up, en si peu de temps. Certaines sont déjà passées à l’échelle internationale. Nos start-up deviennent des scale-up, nous plaçant face au défi de la transition du local au mondial. » C'est le moment de rentrer.
Pourquoi cette opération maintenant ? Parce que, écrivent les signataires, il « y a en ce moment en France un souffle créatif inédit. Et la France est, aujourd’hui, l’un des terreaux entrepreneuriaux les plus fertiles en Europe et dans le monde ». Et toc. Dans leur tribune mordante et optimiste, ils appellent donc les expats à rappliquer. Parce que eux, les signataires sont restés : « Entre-temps, nombre d’entre nous sont restés. En marge du système, nous avons écumé les mille et une façons de réinventer le futur en mettant l’innovation au cœur de notre action. Nous avons créé des start-up dans un environnement que nous pensions hostile : la prise de risque était proscrite et l’échec définitif. Puis, nous avons grandi, embauché, et grandi de nouveau. »
Aujourd’hui, selon les signataires de la tribune, le frein à l’envol économique de la France serait justement cette absence des expatriés partis vers des horizons meilleurs. « Pour nous, la crise fut une chance d’accélérer la transition vers de nouveaux modèles grâce à l’entrepreneuriat sous toutes ses formes », disent-ils. Et de citer, « la cohorte des start-up et des modèles économiques novateurs qui montrent la voie d’une sortie de crise pour tous ». Une initiative à saluer. En espérant qu’elle sera entendue et suivie par les expatriés à l'autre bout du monde. Et que ces derniers se rassurent : « L’Hexagone n’a (…) jamais généré autant de start-up, en si peu de temps. Certaines sont déjà passées à l’échelle internationale. Nos start-up deviennent des scale-up, nous plaçant face au défi de la transition du local au mondial. » C'est le moment de rentrer.
