Demain comme si on y était. À Issy-les-Moulineaux, dans les Haut de Seine, les ingénieurs de la société Aldebaran Robotics, planchent sur l’androïde Romeo. Ils ont déjà effectué des prouesses en matière d’intelligence artificielle. On leur doit notamment le petit humanoïde Nao et Pepper, la robot hôtesse. Encore une fois, à coup de pièces métalliques, de puces électroniques et d’oscilloscopes, les chercheurs sont en train de mettre au point Romeo. Romeo a la taille d’un enfant de neuf-dix ans. Il mesure 1 mètre quarante, et cela le rend confondant. En plus de sa taille humaine, il peut se déplacer, attraper des objets, tourner et incliner la tête. Il reconnaît différents visages, comme celui de son créateur, Rodolphe Gelin, directeur de la recherche.
Pour l’heure, il reste un prototype, mais déjà, les résultats sont impressionnants. Ses potentielles utilisations multiples. Aujourd’hui, il sert à analyser et à établir de nouvelles technologies qui probablement, déboucheront sur de nouveaux usages. Particulièrement dans les domaines de la santé ou de la silver economy, avec des robots compagnons, garde-malades ou assistants domestiques. Auprès d’enfants autistes, Nao a déjà fait des miracles : en devenant « ami », l’androïde peut créer ou recréer un lien.
En attendant, quatre ordinateurs gèrent sa vision, son ouïe et ses gestes, fluides et naturels. Il repère les objets dans l’espace, à l’aide de deux caméras « embarquées » dissimulées derrière ses sourcils. Grâce à elles, il peut calculer les distances. S’il voit un œuf et s’en saisit, il contrôle sa force pour ne pas le casser. Coopératif, il le rend s’il sent qu’on veut s’en emparer.
Dans le futur, on imagine facilement ce type de robot à l’allure « humaine » devenir un auxiliaire de vie pouvant veiller sur les personnes qu’ils auront en charge : repérer d'éventuelles chutes, aider quelqu'un à se relever, appeler les pompiers… et toute une batterie d’aides précieuses dans l’organisation quotidienne : médicaments à prendre, personnes à rappeler, rendez-vous à ne pas rater…
Aujourd’hui, Romeo répond à des ordres simples. Avec son intelligence artificielle, il est capable de demander de préciser s’il n’a pas compris. En plus de ses programmations, Romeo, est bourré de big datas. Il a, si on peut dire, digéré des milliers d’images de visages. Résultat, au cas par cas, il peut reconnaître un homme, d’une femme ou d’un enfant, et s’adresser à son interlocuteur en fonction. Pour ce faire, Aldebaran Robotics table sur les méthodes d'apprentissage.
Dans tous les cas, pour pénétrer dans les maisons de demain, Romeo et ses confrères devront faire part d’une fiabilité implacable. Pas question de bug ni de droit à l’erreur. Pour cela, l’androïde est équipé d’un dispositif permettant un autodiagnostic. Pour devenir le meilleur ami de l’homme, il faudra montrer patte blanche et ne pas se tromper.
Pour l’heure, il reste un prototype, mais déjà, les résultats sont impressionnants. Ses potentielles utilisations multiples. Aujourd’hui, il sert à analyser et à établir de nouvelles technologies qui probablement, déboucheront sur de nouveaux usages. Particulièrement dans les domaines de la santé ou de la silver economy, avec des robots compagnons, garde-malades ou assistants domestiques. Auprès d’enfants autistes, Nao a déjà fait des miracles : en devenant « ami », l’androïde peut créer ou recréer un lien.
En attendant, quatre ordinateurs gèrent sa vision, son ouïe et ses gestes, fluides et naturels. Il repère les objets dans l’espace, à l’aide de deux caméras « embarquées » dissimulées derrière ses sourcils. Grâce à elles, il peut calculer les distances. S’il voit un œuf et s’en saisit, il contrôle sa force pour ne pas le casser. Coopératif, il le rend s’il sent qu’on veut s’en emparer.
Dans le futur, on imagine facilement ce type de robot à l’allure « humaine » devenir un auxiliaire de vie pouvant veiller sur les personnes qu’ils auront en charge : repérer d'éventuelles chutes, aider quelqu'un à se relever, appeler les pompiers… et toute une batterie d’aides précieuses dans l’organisation quotidienne : médicaments à prendre, personnes à rappeler, rendez-vous à ne pas rater…
Aujourd’hui, Romeo répond à des ordres simples. Avec son intelligence artificielle, il est capable de demander de préciser s’il n’a pas compris. En plus de ses programmations, Romeo, est bourré de big datas. Il a, si on peut dire, digéré des milliers d’images de visages. Résultat, au cas par cas, il peut reconnaître un homme, d’une femme ou d’un enfant, et s’adresser à son interlocuteur en fonction. Pour ce faire, Aldebaran Robotics table sur les méthodes d'apprentissage.
Dans tous les cas, pour pénétrer dans les maisons de demain, Romeo et ses confrères devront faire part d’une fiabilité implacable. Pas question de bug ni de droit à l’erreur. Pour cela, l’androïde est équipé d’un dispositif permettant un autodiagnostic. Pour devenir le meilleur ami de l’homme, il faudra montrer patte blanche et ne pas se tromper.