Objectif ? Distinguer les véhicules les plus polluants, ou plutôt, pardon, puisqu'il s'agit d'une discrimination positive, labelliser ceux qui le sont le moins.
Faisons simple : voiture électrique ? Ok, label. Problème, les voitures électriques représentent 0,1 % du parc automobile français. Les hybrides ? Allez, quelques dizaines de milliers de voitures en plus.
Les voitures roulant à l'essence, dont on sait depuis des années qu'elles sont nettement moins polluantes que les diesels, mais dont on sait aussi que le parc est légèrement plus agé que le parc diesel (parce que les voitures essence roulent 1/3 de moins que les versions diesel, donc, vieillissent moins vite) vont-elles être dotées par défaut de ce "certificat vert" ? Surement pas. Le lobby du diesel est trop puissant pour cela. Il faudra faire un tri, surement en fonction de l'année de mise en circulation, qui correspond aussi à la norme européenne anti-pollution en vigueur alors.
Même chose pour les diesels : sauf que la norme Euro4, à laquelle la majorité des voitures diesels actuellement en circulation est censée se conformer (et l'on sait quand on croise certains diesels que ce n'est pas toujours le cas loin s'en faut, à voir les nuages de fumée noire au démarrage ou à l'accélération), est très permissive par rapport à Euro5, en vigueur depuis 2009.
Or, si l'on affuble les véhicules diesel immatriculés après 2009, cela revient à écarter les 3/4 des diesels actuellement en circulation ! Autant dire bannir des centres villes et autres zones interdites en cas de pic de pollution les deux tiers des automobilistes. Intenable... ou pas. Tout dépendra de l'opiniâtreté de Ségolène Royal, et de l'application de la règle, lorsque pics de pollution il y aura.
Faisons simple : voiture électrique ? Ok, label. Problème, les voitures électriques représentent 0,1 % du parc automobile français. Les hybrides ? Allez, quelques dizaines de milliers de voitures en plus.
Les voitures roulant à l'essence, dont on sait depuis des années qu'elles sont nettement moins polluantes que les diesels, mais dont on sait aussi que le parc est légèrement plus agé que le parc diesel (parce que les voitures essence roulent 1/3 de moins que les versions diesel, donc, vieillissent moins vite) vont-elles être dotées par défaut de ce "certificat vert" ? Surement pas. Le lobby du diesel est trop puissant pour cela. Il faudra faire un tri, surement en fonction de l'année de mise en circulation, qui correspond aussi à la norme européenne anti-pollution en vigueur alors.
Même chose pour les diesels : sauf que la norme Euro4, à laquelle la majorité des voitures diesels actuellement en circulation est censée se conformer (et l'on sait quand on croise certains diesels que ce n'est pas toujours le cas loin s'en faut, à voir les nuages de fumée noire au démarrage ou à l'accélération), est très permissive par rapport à Euro5, en vigueur depuis 2009.
Or, si l'on affuble les véhicules diesel immatriculés après 2009, cela revient à écarter les 3/4 des diesels actuellement en circulation ! Autant dire bannir des centres villes et autres zones interdites en cas de pic de pollution les deux tiers des automobilistes. Intenable... ou pas. Tout dépendra de l'opiniâtreté de Ségolène Royal, et de l'application de la règle, lorsque pics de pollution il y aura.