
Kapla, Lego, Rubrik’s Cube… Il n’y a pas que Junior, sept ans, qui s’éclate avec. Mais des étudiants dans de très sérieux cursus universitaires. Au-delà, de nombreux professeurs estiment que les jeux aident à enseigner. À l’image d’Hélène Michel, Professeur de Serious Games et Innovation à Grenoble Ecole de Management. C’est un courant fort dans l’enseignement supérieur, mais aussi dans le parcours et la réussite de certains cadres. À tel point que l’Université de Cambridge au Royaume-Uni cherche à recruter un professeur de Lego. L’idée ? Mener des travaux de recherches sur les jeux pour l’éducation, le tout, financé par la fondation Lego. Ainsi, il y a un peu moins de vingt-ans, la géant danois de briquettes a mis au point, avec deux professeurs de l’IMD Lausanne en Suisse, la méthode Lego Serious Play.
Lego Serious Play sert à booster la créativité, à prendre des décisions. Exactement comme le Rubik’s cube est utilisé aujourd'hui dans des cours d’innovation, ou les Kapla, afin d’apprendre à gérer des projets. Compétition, curiosité, motivation, défi, sont autant de cas de figure que l’on retrouve dans des jeux de construction classiques, mais aussi dans les jeux vidéo. Hélène Michel explique au Figaro : « jouer régulièrement à des jeux « classiques » favorise la compréhension d’une variété de mécanismes », comme celui de manipuler des concepts. « Il s’agit ensuite d’imaginer des passerelles entre ces jeux et une situation professionnelle ou pédagogique », ajoute t-elle.
C’est ce qu’on appelle le serious gaming. Comme le rappelle Le Figaro, c’est une façon de « détourner un jeu classique en lui donnant une visée utilitaire, dépassant le simple cadre ludique. » Aujourd’hui, dans cette veine, des séminaires de conception voient le jour pour étudiants ou cadres. Mais se développent aussi, rapporte le site du Figaro, « des espaces de prototypage de jeux sérieux. » Ils surfent sur le courant et la communauté formée par les Makers. Sorte de contre-culture qui fédère des bidouilleurs high-tech. On peut penser sans se tromper, que ces nouveaux terrains de jeux seront bientôt absorbés par les laboratoires FabLabs ou TechShops.
Lego Serious Play sert à booster la créativité, à prendre des décisions. Exactement comme le Rubik’s cube est utilisé aujourd'hui dans des cours d’innovation, ou les Kapla, afin d’apprendre à gérer des projets. Compétition, curiosité, motivation, défi, sont autant de cas de figure que l’on retrouve dans des jeux de construction classiques, mais aussi dans les jeux vidéo. Hélène Michel explique au Figaro : « jouer régulièrement à des jeux « classiques » favorise la compréhension d’une variété de mécanismes », comme celui de manipuler des concepts. « Il s’agit ensuite d’imaginer des passerelles entre ces jeux et une situation professionnelle ou pédagogique », ajoute t-elle.
C’est ce qu’on appelle le serious gaming. Comme le rappelle Le Figaro, c’est une façon de « détourner un jeu classique en lui donnant une visée utilitaire, dépassant le simple cadre ludique. » Aujourd’hui, dans cette veine, des séminaires de conception voient le jour pour étudiants ou cadres. Mais se développent aussi, rapporte le site du Figaro, « des espaces de prototypage de jeux sérieux. » Ils surfent sur le courant et la communauté formée par les Makers. Sorte de contre-culture qui fédère des bidouilleurs high-tech. On peut penser sans se tromper, que ces nouveaux terrains de jeux seront bientôt absorbés par les laboratoires FabLabs ou TechShops.
