
Pour le coup, ça s’appelle casser le marché. Plus largement, casser les prix de l'immobilier. Ça se passe en Sicile, et plus précisément à Gangi. Pour tenter d’endiguer le départ des habitants, le village met en vente ses maisons à… un euro. Gangi, n’est pas le seul village dans cette situation. Il se dépeuple à vitesse grand V. Les habitants partent chercher du travail sur le continent. Ainsi, la population est aujourd’hui de 7 000 habitants. Pour enrayer le phénomène, la mairie vient de prendre cette initiative coup de poing.
Le but est de redonner vie au village. Gangi, comme d’autres municipalités siciliennes confrontées au même problème, est pleine de maisons inhabitées. Les autorités proposent donc aux étrangers, et principalement aux Européens du Nord de l’Europe, de les racheter, pour un prix dérisoire. Ainsi, dans la localité de Gangi, plus d'une vingtaine de maisons abandonnées sont à vendre un euro. Un record, même si le marché de l’immobilier a perdu 10% en Italie ces dernières années.
On imagine que cette initiative devrait rencontrer un certain succès. Gangi a de quoi plaire : outre le climat, les propriétés du 12ème siècle sont coincées entre montagne et campagne sicilienne. Devant une offre si alléchante, on se demande s’il y a un os. Bien sûr, les maisons sont à l’abandon. De plus, il faut ajouter à l’euro symbolique, des frais supplémentaires, de l’ordre de six mille euros pour conclure le marché. Malgré tout, ça ne fait pas cher la propriété, même à retaper.
Et évidemment, il est question de réparation. Une autre clause se cache derrière l’offre à un euro : l’obligation pour l’acheteur de rénover sa maison en cinq ans maximum. Même si les travaux incluent une mise aux normes et un gros chantier estimé à 35 000 euros : toit, sols, système électrique, évacuation des eaux usagées, alimentation en eau, ça ne fait toujours pas très cher la maison… La bonne affaire donc. Avec en plus, la bonne conscience de sauvegarder un patrimoine en train de disparaître. À condition bien sûr que les entreprises locales de travaux suivent... l'affaire.
Le but est de redonner vie au village. Gangi, comme d’autres municipalités siciliennes confrontées au même problème, est pleine de maisons inhabitées. Les autorités proposent donc aux étrangers, et principalement aux Européens du Nord de l’Europe, de les racheter, pour un prix dérisoire. Ainsi, dans la localité de Gangi, plus d'une vingtaine de maisons abandonnées sont à vendre un euro. Un record, même si le marché de l’immobilier a perdu 10% en Italie ces dernières années.
On imagine que cette initiative devrait rencontrer un certain succès. Gangi a de quoi plaire : outre le climat, les propriétés du 12ème siècle sont coincées entre montagne et campagne sicilienne. Devant une offre si alléchante, on se demande s’il y a un os. Bien sûr, les maisons sont à l’abandon. De plus, il faut ajouter à l’euro symbolique, des frais supplémentaires, de l’ordre de six mille euros pour conclure le marché. Malgré tout, ça ne fait pas cher la propriété, même à retaper.
Et évidemment, il est question de réparation. Une autre clause se cache derrière l’offre à un euro : l’obligation pour l’acheteur de rénover sa maison en cinq ans maximum. Même si les travaux incluent une mise aux normes et un gros chantier estimé à 35 000 euros : toit, sols, système électrique, évacuation des eaux usagées, alimentation en eau, ça ne fait toujours pas très cher la maison… La bonne affaire donc. Avec en plus, la bonne conscience de sauvegarder un patrimoine en train de disparaître. À condition bien sûr que les entreprises locales de travaux suivent... l'affaire.

Gangi en Sicile