Sous les pavés, les légumes



Mercredi 28 Octobre 2015

Les fermes urbaines se développent à Paris. Un circuit court qui permet de passer rapidement du potager au restaurant.


Le potager du Pullman Paris Tour Eiffel
Le potager du Pullman Paris Tour Eiffel
Potagers sur les toits, production locale et citadine… Les fermes urbaines, c’est ultra tendance. À l’image du potager de l’Hôtel Pullman à Paris. L’idée ? Pour les chefs, investir dans des potagers urbains plutôt que des surfaces éloignées à la campagne, comme le fait par exemple Alain Passard pour son restaurant L’Arpège. Les potagers urbains offrent du sur-mesure : des produits de qualité, ultra frais, produits sur place sans bilan carbone, avec une empreinte écologique nickel.
 
À Paris, la brasserie Frame de l’Hôtel Pullman Paris Tour Eiffel dispose d’un potager installé sur une dalle entre plusieurs immeubles. Sur le toit des Galeries Lafayette, les cultures approvisionnent déjà deux restaurants parisiens. « En ville, la surface de toits libres est énorme », explique à Elle, Yohan Hubert qui a créé « Sous les fraises », une société de néo-maraichage urbain. Il y a donc de quoi faire.
 
Si le mouvement s’est principalement développé dans les pays du Nord de l’Europe, comme le Danemark ou les Pays-Bas, il prend en France. C’est un marché d’avenir. « En culture organique hors sol, on peut produire des quantités importantes de fruits et légumes, au cœur même des cités », ajoute Yohan Hubert. À tel point que les projets de fermes urbaines sous l'égide de « Sous les fraises », foisonnent dans la capitale, mais aussi à Grenoble ou à Marseille. De l’ultra-local qui a le vent en poupe.

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