Economie
« Superfoods » britanniques
L’année dernière, les britanniques ne juraient que par les graines de chia, considérées comme un « superaliment », le kale, ce chou frisé ou le kimchi, ces piments et légumes coréens fermentés. L’année 2015 sera marquée par de nouvelles tendances alimentaires. Pêle-mêle, le chou-fleur remplace le kale, les nouvelles graines branchées viennent d’Éthiopie et la planche en cèdre est le nouvel instrument de cuisine qui tue.
À tous les coups, ces nouvelles lubies alimentaires et ustensiles vont arriver chez nous. La planche par exemple. Il ne s’agit pas de faire la planche mais de cuisiner avec une planche en cèdre. En gros, du saumon fumé cuit sur une planche de bois. La planche sur laquelle le poisson est cuisiné diffuse une saveur de bois naturelle qui parfume le poisson. On donne l’exemple du poisson mais la cuisine sur une planche s’adapte aussi bien à la viande ou à la volaille. Le but est le même : que le parfum naturel du bois imprègne la nourriture. À la fois, ce n’est pas nouveau, le procédé est utilisé par les Indiens d’Amérique du Nord depuis des lustres.
Chou plume, chou borécole, chou non-pomme, chou à lapin ou à vache… Après le succès commercial du Kale en Angleterre, et la folie qui s’est emparée des États-Unis, le kale, cette variété ancienne de chou vert est en train de péricliter Outre-Manche. Cette année, il est remplacé par le basique chou-fleur, qui reste du chou mais en moins chic. L’idée est de remplacer les glucides contenus dans les carbohydrates par des légumes, plus sains. Donc, nos voisins britanniques se sont toqués de chou-fleur : couscous au chou-fleur, riz au chou-fleur, chou-fleur grillé, pizza au chou-fleur craquant… Bref, du chou-fleur jusqu’à l’overdose.
Autre trend alimentaire : les cafés fous, ou crazy coffee comme son nom l’indique. Après le café au soja éthique, voilà le fizzy espresso fait avec de l’huile, du beurre, de l’eau gazeuse. Le tout servi avec un nappage de citron. On n’est pas sûr que ça passe la Manche. Autre tendance peu ragoûtante, les insectes. S’ils représentent une source inestimable de protéines, il faudra surmonter son dégoût.
En Angleterre, ils sont de plus en plus inscrits au menu de certains restaurants. Ça s’appelle l’entomophagie ou l’action de manger des insectes. 2 millions de personnes à travers le monde ont l’habitude d’en consommer selon la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture. Cigales, larves, fourmis, termites… Le choix est large. En Angleterre, cet été, le chef Adam Holcroft va ouvrir son restaurant spécial insecte, le Grub Kitchen. Au pire, si ça ne vous branche pas, il y a la mode de la viande sauvage et exotique : steak de crocodile, autruches, kangourous, sanglier et gibier de toutes sortes…Grub.
À tous les coups, ces nouvelles lubies alimentaires et ustensiles vont arriver chez nous. La planche par exemple. Il ne s’agit pas de faire la planche mais de cuisiner avec une planche en cèdre. En gros, du saumon fumé cuit sur une planche de bois. La planche sur laquelle le poisson est cuisiné diffuse une saveur de bois naturelle qui parfume le poisson. On donne l’exemple du poisson mais la cuisine sur une planche s’adapte aussi bien à la viande ou à la volaille. Le but est le même : que le parfum naturel du bois imprègne la nourriture. À la fois, ce n’est pas nouveau, le procédé est utilisé par les Indiens d’Amérique du Nord depuis des lustres.
Chou plume, chou borécole, chou non-pomme, chou à lapin ou à vache… Après le succès commercial du Kale en Angleterre, et la folie qui s’est emparée des États-Unis, le kale, cette variété ancienne de chou vert est en train de péricliter Outre-Manche. Cette année, il est remplacé par le basique chou-fleur, qui reste du chou mais en moins chic. L’idée est de remplacer les glucides contenus dans les carbohydrates par des légumes, plus sains. Donc, nos voisins britanniques se sont toqués de chou-fleur : couscous au chou-fleur, riz au chou-fleur, chou-fleur grillé, pizza au chou-fleur craquant… Bref, du chou-fleur jusqu’à l’overdose.
Autre trend alimentaire : les cafés fous, ou crazy coffee comme son nom l’indique. Après le café au soja éthique, voilà le fizzy espresso fait avec de l’huile, du beurre, de l’eau gazeuse. Le tout servi avec un nappage de citron. On n’est pas sûr que ça passe la Manche. Autre tendance peu ragoûtante, les insectes. S’ils représentent une source inestimable de protéines, il faudra surmonter son dégoût.
En Angleterre, ils sont de plus en plus inscrits au menu de certains restaurants. Ça s’appelle l’entomophagie ou l’action de manger des insectes. 2 millions de personnes à travers le monde ont l’habitude d’en consommer selon la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture. Cigales, larves, fourmis, termites… Le choix est large. En Angleterre, cet été, le chef Adam Holcroft va ouvrir son restaurant spécial insecte, le Grub Kitchen. Au pire, si ça ne vous branche pas, il y a la mode de la viande sauvage et exotique : steak de crocodile, autruches, kangourous, sanglier et gibier de toutes sortes…Grub.
