Texto addict



Jeudi 29 Octobre 2015

Quand le fait de textoter devient une addiction. C’est particulièrement le cas chez les adolescents.


Texto addict
Des dizaines de SMS envoyés par jour. C’est le mode de communication préféré des ados. Bien plus que celui de se parler en direct. À chaque époque son mode de vie et ses habitudes. En revanche, comme souvent, les jeunes sont dans l’excès. Ce qui se révèle très vrai pour la pratique des SMS : ils y passent chaque jour 114 minutes en moyenne. Un chiffre communiqué par l'institut eMarketer.
 
Si 114 minutes représentent une moyenne, l’usage du SMS chez les jeunes peut être encore plus important. Voire addictif et compulsif quand le besoin de regarder sa messagerie ou d’envoyer un texto devient impérieux. Et comme dans toute addiction, cela passe devant les autres priorités, comme « les activités de la journée voire les performances scolaires » cite Le Figaro.
 
D’après trois chercheurs américains en psychologie, les filles seraient davantage susceptibles de développer une dépendance aux SMS que les garçons. Pour autant, garçons et filles sont pareillement actifs quand il s’agit d’envoyer des SMS. Les chercheurs ont étudié le comportement de 400 adolescents âgés de 13 à 17 ans. Résultat, les garçons et les filles envoient autant de textos au quotidien, environ 60. En revanche, la dépendance aux SMS toucherait plus les filles.
 
Pour ce faire, les chercheurs ont demandé aux 400 adolescents de répondre à des questions comme : « êtes-vous frustré lorsqu'il faut attendre pour envoyer un texto, négligez-vous certaines tâches quotidiennes pour envoyer des SMS à la place, vous énervez-vous contre quelqu'un qui vous empêche d'écrire ou dissimulez-vous à votre entourage la quantité de messages envoyés ? »
 
Les résultats de l'étude ont été publiés dans la revue Psychology of Popular Media Culture. Si les filles ont davantage de risques de développer une addiction aux SMS, c’est peut-être lié au fait que « filles et garçons ne communiquent pas de la même façon et y placent des attentes différentes », rapporte Le Figaro.
 
« En général, les femmes ont un plus fort besoin de rester en contact avec leurs pairs, et cela s'applique aussi aux communications électroniques » disent les auteurs de l’étude. De là à avoir le besoin impérieux de vérifier sa messagerie, « et une certaine porosité aux pensées intrusives liées aux échanges SMS », il n'y a qu'un pas. Les garçons, eux, sont peut-être plus pragmatiques et moins sensibles. Ils envoient surtout des informations. Dans tous les cas, c’est la dépendance aux échanges par textos, et non la quantité de messages reçus et envoyés qui poserait le plus de problème, notamment aux filles.

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