Tinder et Vanity Fair, le torchon brûle



Vendredi 14 Août 2015

Sur Twitter, les commentaires débordent. En cause, un article publié dans « Vanity Fair » et qui aurait déplu à Tinder.


Tinder et Vanity Fair, le torchon brûle
On pourrait parler de pugilat. Entre l’application de rencontres Tinder et le magazine Vanity Fair, le torchon brûle. Et à l’ère numérique qui est la notre, la colère s’est exprimée sur Twitter. Logique. Le déclencheur ? Tinder n’a pas apprécié qu’un papier publié dans le magazine Vanity Fair, dénonce « l’impact des sites et applis de rencontres sur les relations amoureuses », rapporte 20 Minutes. Vexé donc, Tinder. Même si depuis, l’appli de rencontres a reconnu sur le site Wired, s’être emballée en surréagissant.

Mais avant d’enterrer la hache de guerre, une quantité impressionnante de tweets a été posté par Tinder. L’application a défendu bec et ongles son bien fondé. La virulence et l’emportement des échanges étaient tels, que le site américain Wired a parlé d’un « ouragan désastreux. » Au départ, Nancy Jo Sales, la journaliste de Vanity Fair s’est faite gentiment prendre à partie sur Twitter par les équipes de Tinder. Mais il semblerait que parmi, un community manager parlant au nom de la société, se soit littéralement lâché, sans économiser ses tweets. Entre « humour, défense acharnée de son produit et saillies à l’encontre de la journaliste et de son employeur », rapporte le site de 20 Minutes, il se serait un peu acharné. D’où une partie de ping-pong qui a pu donner le tournis.

Tinder est ainsi apparue comme une entreprise dont la communication était agressive. Il n’en fallait pas plus pour que les utilisateurs de Twitter s’emparent de ce pseudo scandale. Parce qu’en réalité, who cares, comme dirait l’autre ? Dans tous les cas, devant l’ampleur du phénomène viral, Tinder s’est exprimée sur Wired : « nous avons une équipe passionnée qui croit vraiment en Tinder. Quand nous avons lu l’article récent de Vanity Fair sur la culture du dating, nous avons été attristés de voir que l’article n’évoque pas les expériences positives que la majorité des utilisateurs vivent quotidiennement. Notre intention était de mettre en avant les nombreuses statistiques et les histoires géniales qui sont parfois oubliées et, ce faisant, nous avons surréagi. » Et ben voilà, mea culpa. Mais à l’avenir, pas touche à Tinder.

Tinder et Vanity Fair, le torchon brûle

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