Avec son nouvel opus, « Le jour où mon robot m'aimera », publié chez Albin Michel, le psychiatre et psychanalyste Serge Tisseron ouvre un débat. Celui du temps prochain, où les robots seront omniprésents dans nos vies. Mais cette présence rendra t-elle plus facile les rapports entre eux et nous ? Et de quoi seront fait, justement ces relations ? Voilà la véritable question. Pour Serge Tisseron, il y a des raisons de se méfier. Il craint en effet, qu’avec l’augmentation des robots, certaines personnes se mettent à « perdre le goût de l’humain. » Et alors là, patatra.
Dans son livre, l’auteur répond à cette multitude de questions qui agitent, à juste titre, le Landerneau scientifique et en même temps, le commun des mortels. Mais pas que. Lui le premier, se soucie des ces nouvelles problématiques qui découlent des progrès technologiques et des innovations liées à l’intelligence artificielle. Parmi elles, et entre autres fantasmes, la question de l'attachement. Plus précisément, l’attachement, voire le lien qui unira l’homme à ces humanoïdes intelligents. Par exemple, peut-on imaginer tomber amoureux d’une machine, autrement dit, de logiciels, de systèmes d’exploitation ou encore, d’algorithmes conçus par des hommes ?
Si ces possibilités ne sont pas encore d’actualité, il est néanmoins important d’y réfléchir. C’est l’objet de ce livre, « Le jour où mon robot m'aimera », justement sous-titré « vers l’empathie artificielle ». De quoi « préparer nos enfants au monde de demain », un monde où la robotique sera omniprésente. Pour autant, il faut garder à l’esprit, dit Serge Tisseron à 20 Minutes.fr que : « notre robot restera toujours une machine à simuler. » Entendu, mais ajoute t-il aussi, « il le fera tellement bien que nous serons nombreux à croire qu’il nous aime vraiment. » D'où d'éventuels dangers ou fausses interprétations.
Au-delà, les liens que nous avons l’habitude de développer avec nos congénères humains pourraient se trouver durablement modifiés par cette proximité avec les robots et les rapports biaisés qu'ils impliquent : « à les côtoyer, nous risquons de devenir moins tolérants à la contradiction et au caractère imprévisible de toute relation humaine. Au risque de perdre le goût de nous confronter à nos semblables. » C’est là où le bât blesse, et Serge Tisseron de rappeler la réalité : le robot « restera toujours un objet connecté qui transmettra nos données personnelles en temps réel à son fabricant ! »
Dans son livre, l’auteur répond à cette multitude de questions qui agitent, à juste titre, le Landerneau scientifique et en même temps, le commun des mortels. Mais pas que. Lui le premier, se soucie des ces nouvelles problématiques qui découlent des progrès technologiques et des innovations liées à l’intelligence artificielle. Parmi elles, et entre autres fantasmes, la question de l'attachement. Plus précisément, l’attachement, voire le lien qui unira l’homme à ces humanoïdes intelligents. Par exemple, peut-on imaginer tomber amoureux d’une machine, autrement dit, de logiciels, de systèmes d’exploitation ou encore, d’algorithmes conçus par des hommes ?
Si ces possibilités ne sont pas encore d’actualité, il est néanmoins important d’y réfléchir. C’est l’objet de ce livre, « Le jour où mon robot m'aimera », justement sous-titré « vers l’empathie artificielle ». De quoi « préparer nos enfants au monde de demain », un monde où la robotique sera omniprésente. Pour autant, il faut garder à l’esprit, dit Serge Tisseron à 20 Minutes.fr que : « notre robot restera toujours une machine à simuler. » Entendu, mais ajoute t-il aussi, « il le fera tellement bien que nous serons nombreux à croire qu’il nous aime vraiment. » D'où d'éventuels dangers ou fausses interprétations.
Au-delà, les liens que nous avons l’habitude de développer avec nos congénères humains pourraient se trouver durablement modifiés par cette proximité avec les robots et les rapports biaisés qu'ils impliquent : « à les côtoyer, nous risquons de devenir moins tolérants à la contradiction et au caractère imprévisible de toute relation humaine. Au risque de perdre le goût de nous confronter à nos semblables. » C’est là où le bât blesse, et Serge Tisseron de rappeler la réalité : le robot « restera toujours un objet connecté qui transmettra nos données personnelles en temps réel à son fabricant ! »