Pour vous faire un rappel, le Viagra, développé par le laboratoire Pfizer, et le Cialis, développé par Eli Lilly, sont deux médicaments contre les dysfonctionnements érectiles. Dit en termes moins scientifiques ce sont des médicaments qui font bander ces messieurs lorsque ces derniers, soit à cause de l’âge soit pour d’autres raisons, n’arrivent pas à faire dresser leur membre, au plus grand dam de leur compagne (ou leur compagnon).
Sachant que ce problème touche directement à la virilité de l’homme (qui est une question plus ou moins aussi sacrée que le poids d’une femme dans notre société) il n’est donc pas étonnant que le Viagra soit un des médicaments les plus vendus de l’histoire. Encore aujourd’hui, Pfizer engrange 1,52 milliards d’euros de chiffre d’affaire par an grâce à sa petite pilule bleu (qui pour l’anecdote avait initialement été développée pour lutter contre l’angine de la poitrine…)
Le laboratoire Sanofi a donc annoncé qu’il allait demander, à la suite d’un accord avec Eli Lilly, une autorisation pour vendre sa version, le Cialis, sans ordonnance, espérant ainsi faire léviter son chiffre d’affaires. On pourrait donc voir bientôt dans les pharmacies, à côté de l’aspirine et de la vitamine C, des boîtes de Cialis.
Les quelques-uns d’entre vous qui ont vu le film (pas très bon je vous l’accorde) « les onze commandements avec Michael Youn (sorti en 2003) se souviennent sans doute de la scène pendant laquelle les acteurs prennent, pour de vrai, du Viagra en quantité bien supérieure à la dose normalement prescrite. Le résultat en est une érection intenable et même douloureuse.
Il se peut que la confiance en l’Homme, ces derniers temps, se soit complètement envolée de mon esprit mais je vois déjà d’ici les conséquences de la vente libre du Cialis : entre les jeunes qui vont vouloir le tester « pour voir ce que ça fait » (chose qui, je dois l’avouer, m’intrigue aussi) et les personnes qui en prendront trop pour être sûres que le principe actif fera son effet, voilà qui devrait égayer les journées des centres d’appels des secours et des accueils des urgences.
Et je vois déjà le dialogue surréaliste qui s’en suivra :
- Bonjour madame, que puis-je faire pour vous ?
- Mon mari a une érection.
- Et donc ?
- Non, vous ne comprenez pas… il a une érection depuis plus de trois heures…
- Eh, Françoise, il y en a un autre qui a abusé du viagra par manque de confiance en lui… on le met où en attendant que ça passe ?
On n’aura jamais autant eu besoin des conseils des pharmaciens…
Sachant que ce problème touche directement à la virilité de l’homme (qui est une question plus ou moins aussi sacrée que le poids d’une femme dans notre société) il n’est donc pas étonnant que le Viagra soit un des médicaments les plus vendus de l’histoire. Encore aujourd’hui, Pfizer engrange 1,52 milliards d’euros de chiffre d’affaire par an grâce à sa petite pilule bleu (qui pour l’anecdote avait initialement été développée pour lutter contre l’angine de la poitrine…)
Le laboratoire Sanofi a donc annoncé qu’il allait demander, à la suite d’un accord avec Eli Lilly, une autorisation pour vendre sa version, le Cialis, sans ordonnance, espérant ainsi faire léviter son chiffre d’affaires. On pourrait donc voir bientôt dans les pharmacies, à côté de l’aspirine et de la vitamine C, des boîtes de Cialis.
Les quelques-uns d’entre vous qui ont vu le film (pas très bon je vous l’accorde) « les onze commandements avec Michael Youn (sorti en 2003) se souviennent sans doute de la scène pendant laquelle les acteurs prennent, pour de vrai, du Viagra en quantité bien supérieure à la dose normalement prescrite. Le résultat en est une érection intenable et même douloureuse.
Il se peut que la confiance en l’Homme, ces derniers temps, se soit complètement envolée de mon esprit mais je vois déjà d’ici les conséquences de la vente libre du Cialis : entre les jeunes qui vont vouloir le tester « pour voir ce que ça fait » (chose qui, je dois l’avouer, m’intrigue aussi) et les personnes qui en prendront trop pour être sûres que le principe actif fera son effet, voilà qui devrait égayer les journées des centres d’appels des secours et des accueils des urgences.
Et je vois déjà le dialogue surréaliste qui s’en suivra :
- Bonjour madame, que puis-je faire pour vous ?
- Mon mari a une érection.
- Et donc ?
- Non, vous ne comprenez pas… il a une érection depuis plus de trois heures…
- Eh, Françoise, il y en a un autre qui a abusé du viagra par manque de confiance en lui… on le met où en attendant que ça passe ?
On n’aura jamais autant eu besoin des conseils des pharmaciens…