
Vous reprendrez bien un peu de hamburger à la sauterelle ? Non ?! Une sucette au scorpion alors… Si les tapas d’insectes vous dégoûtent, on peut toujours vous proposer un burger végétal, des algues, du poisson sans poisson… Oh, que l’avenir culinaire est attrayant ! Malgré tout, il va falloir s’y faire car la viande coûte cher, très cher. Résultat, les industriels, on a déjà parlé de la viande in vitro dans ces pages, redoublent de créativité pour trouver des alternatives aux protéines animales.
Les apprentis sorciers planchent sur le concept du flexitarisme. Autrement dit, réduire sa consommation de viande au maximum. Dans le même temps, privilégier des aliments « durables. » Oui, mais encore, qu’entend-on par durables ? Toute une panoplie d’innovations qui tiennent compte de contraintes environnementales. On a cité les burger végétaux, le fromage grillé ou encore la farine d’algues.
La viande est diabolisée. D’abord, elle coûte une petite fortune à produire, et d’un point de vue écologique, elle est néfaste. Elle engendre en effet le rejet massif de méthane, réduit les ressources d'eau douce à cause des nitrates. Pire, elle est responsable dans une certaine mesure de la déforestation. Résultat, en moins de quinze ans, en France, on a acheté 7% de viande en moins.
Bon mais alors, si le steak devient trop cher et que surtout, il culpabilise le consommateur parce qu’il n’est pas green, que faire ? C’est là où le bat blesse. Parce que, comment dire, les alternatives ne mettent pas forcément l’eau à la bouche. D’ici moins de quarante ans, ce n’est rien, c’est demain, la population mondiale va croître d'un tiers. Et tous ces mangeurs de protéines, il va bien falloir les nourrir. Il va falloir remplir leurs assiettes en produisant des protéines avec moins d’eau et encore moins d'énergie. On voit d’ici le tableau... Pas réjouissant.
La solution, vantée notamment par l’Organisation des Nations Unies est l'entomophagie, soit l’ingestion d’insectes. Bien. Il faut voir. Les barrières culturelles quant à elles, sont nombreuses. Si à Madagascar, on a l’habitude de manger des grillons, pas sûr qu’à Paris XVIème ça le fasse. Donc, zou, on pile les insectes, une source de protéines pas anecdotique du tout, et on refile le tout au bétail sous forme de farine. Ça résout une partie du problème.
L’autre solution viendra des substituts de viande, comme le… fromage. Le lait ayant une empreinte carbone réduite. Demain, on dégustera donc, sans modération, brochettes de fromages, steaks de fromage, steaks de soja stérilisés qui se conservent six mois, farine d’algue protéique, filets de poisson sans poisson… Bienvenu en 2050, époque des protéines alternatives. Profitons-en, mangeons de l’entrecôte avant qu’il ne soit trop tard…
Les apprentis sorciers planchent sur le concept du flexitarisme. Autrement dit, réduire sa consommation de viande au maximum. Dans le même temps, privilégier des aliments « durables. » Oui, mais encore, qu’entend-on par durables ? Toute une panoplie d’innovations qui tiennent compte de contraintes environnementales. On a cité les burger végétaux, le fromage grillé ou encore la farine d’algues.
La viande est diabolisée. D’abord, elle coûte une petite fortune à produire, et d’un point de vue écologique, elle est néfaste. Elle engendre en effet le rejet massif de méthane, réduit les ressources d'eau douce à cause des nitrates. Pire, elle est responsable dans une certaine mesure de la déforestation. Résultat, en moins de quinze ans, en France, on a acheté 7% de viande en moins.
Bon mais alors, si le steak devient trop cher et que surtout, il culpabilise le consommateur parce qu’il n’est pas green, que faire ? C’est là où le bat blesse. Parce que, comment dire, les alternatives ne mettent pas forcément l’eau à la bouche. D’ici moins de quarante ans, ce n’est rien, c’est demain, la population mondiale va croître d'un tiers. Et tous ces mangeurs de protéines, il va bien falloir les nourrir. Il va falloir remplir leurs assiettes en produisant des protéines avec moins d’eau et encore moins d'énergie. On voit d’ici le tableau... Pas réjouissant.
La solution, vantée notamment par l’Organisation des Nations Unies est l'entomophagie, soit l’ingestion d’insectes. Bien. Il faut voir. Les barrières culturelles quant à elles, sont nombreuses. Si à Madagascar, on a l’habitude de manger des grillons, pas sûr qu’à Paris XVIème ça le fasse. Donc, zou, on pile les insectes, une source de protéines pas anecdotique du tout, et on refile le tout au bétail sous forme de farine. Ça résout une partie du problème.
L’autre solution viendra des substituts de viande, comme le… fromage. Le lait ayant une empreinte carbone réduite. Demain, on dégustera donc, sans modération, brochettes de fromages, steaks de fromage, steaks de soja stérilisés qui se conservent six mois, farine d’algue protéique, filets de poisson sans poisson… Bienvenu en 2050, époque des protéines alternatives. Profitons-en, mangeons de l’entrecôte avant qu’il ne soit trop tard…
