Des sommes « généreuses » que les journalistes ont découvert en épluchant les 100 pages de tableaux du dernier «jaune budgétaire» annexé au projet de loi de finances 2014 sur les «personnels affectés dans les cabinets ministériels» un document qualifié d’«aride» et «visiblement négligé».
Dans un graphique, le journal établit un classement des ministères qui comptabilise les sommes et les bénéficiaires de ce système avec en tête le ministère de la Décentralisation (4 bénéficiaires), suivi des ministères de la Culture et de la Communication (11 bénéficiaires) et de celui de l’Artisanat, du Commerce, du Tourisme (8 bénéficiaires). Au total 20 ministère, sans oublier en 13ème position, le Premier ministre qui a fait bénéficier 67 personnes de son cabinet de 33 060 euros (brut) de primes par an.
Un scandale que Le Figaro avait semble-t-il oublié de dénoncer lorsque François Fillon était aux commandes de l’Etat. En effet, Le Nouvel Observateur écrit « le Figaro" clame avoir "décortiqué le document aride", il a toutefois oublié de noter que ces "indemnités pour sujétions particulières" (dites "ISP") demeurent "inférieures de 9% à la période précédente (2007-2011) et de 9% également par rapport à la deuxième année de la précédente législature (2008)". C'est-à-dire que le gouvernement de Jean-Marc Ayrault a effectivement accordé un paquet de primes au mérite, mais nettement moins que François Fillon sous la présidence de Nicolas Sarkozy». Et l’Observateur de chiffrer « 26 millions pour Ayrault, 31 millions pour Fillon » et de citer le député socialiste René Dosière, grand pourfendeur des montants des dépenses publiques qui félicite le gouvernement socialiste des « baisses globales sur les primes et rémunérations » et qui souhaite que « cette modération soit poursuivie et même accentuée à l’avenir, car les rémunérations restent élevées ». Au passage l’hebdomadaire publie sur son site un tableau des primes distribuées aux membres des cabinets ministériels depuis... 2007.
Enfin, l’explication nous est apportée par BFMTV qui donne la parole à René Dosière "Ces primes sont un élément de la rémunération du personnel: environ 60% du personnel des ministères est issu de la fonction publique (Conseil d'Etat, Cour des comptes, etc). En entrant dans un ministère, ils perçoivent leur salaire, mais perdent la prime dont ils bénéficiaient. Les primes de cabinet, appelées officiellement Indemnité pour sujétions particulières (ISP), sont donc là pour compenser ce qu'ils ont perdu." BFMTV précise « Autrefois versées de la main à la main, et donc non imposables, elles sont devenues publiques en 2001, sous l'impulsion de Lionel Jospin qui a tenu à les intégrer aux fiches de paies des personnels ministériels. »
CQFD aurait pu écrire Le Figaro.
Dans un graphique, le journal établit un classement des ministères qui comptabilise les sommes et les bénéficiaires de ce système avec en tête le ministère de la Décentralisation (4 bénéficiaires), suivi des ministères de la Culture et de la Communication (11 bénéficiaires) et de celui de l’Artisanat, du Commerce, du Tourisme (8 bénéficiaires). Au total 20 ministère, sans oublier en 13ème position, le Premier ministre qui a fait bénéficier 67 personnes de son cabinet de 33 060 euros (brut) de primes par an.
Un scandale que Le Figaro avait semble-t-il oublié de dénoncer lorsque François Fillon était aux commandes de l’Etat. En effet, Le Nouvel Observateur écrit « le Figaro" clame avoir "décortiqué le document aride", il a toutefois oublié de noter que ces "indemnités pour sujétions particulières" (dites "ISP") demeurent "inférieures de 9% à la période précédente (2007-2011) et de 9% également par rapport à la deuxième année de la précédente législature (2008)". C'est-à-dire que le gouvernement de Jean-Marc Ayrault a effectivement accordé un paquet de primes au mérite, mais nettement moins que François Fillon sous la présidence de Nicolas Sarkozy». Et l’Observateur de chiffrer « 26 millions pour Ayrault, 31 millions pour Fillon » et de citer le député socialiste René Dosière, grand pourfendeur des montants des dépenses publiques qui félicite le gouvernement socialiste des « baisses globales sur les primes et rémunérations » et qui souhaite que « cette modération soit poursuivie et même accentuée à l’avenir, car les rémunérations restent élevées ». Au passage l’hebdomadaire publie sur son site un tableau des primes distribuées aux membres des cabinets ministériels depuis... 2007.
Enfin, l’explication nous est apportée par BFMTV qui donne la parole à René Dosière "Ces primes sont un élément de la rémunération du personnel: environ 60% du personnel des ministères est issu de la fonction publique (Conseil d'Etat, Cour des comptes, etc). En entrant dans un ministère, ils perçoivent leur salaire, mais perdent la prime dont ils bénéficiaient. Les primes de cabinet, appelées officiellement Indemnité pour sujétions particulières (ISP), sont donc là pour compenser ce qu'ils ont perdu." BFMTV précise « Autrefois versées de la main à la main, et donc non imposables, elles sont devenues publiques en 2001, sous l'impulsion de Lionel Jospin qui a tenu à les intégrer aux fiches de paies des personnels ministériels. »
CQFD aurait pu écrire Le Figaro.